Depuis des décennies, Nintendo façonne des mondes fantastiques qui font rêver des millions de joueurs. Désormais, la firme japonaise entend transposer cette magie au grand écran de manière plus structurée et ambitieuse. Après le succès monumental du film Super Mario Bros. (plus d’un milliard de dollars au box-office mondial), Nintendo confirme dans son dernier rapport financier publié au Japon qu’elle ne compte pas s’arrêter là.
L’entreprise annonce travailler actuellement sur plusieurs adaptations cinématographiques de ses franchises emblématiques, toutes à des stades de développement différents. Une nouvelle direction qui n’est pas prise à la légère : Nintendo déclare vouloir s’impliquer directement dans la production et le financement, pour garantir la fidélité artistique et la cohérence avec l’univers original de chaque licence.
À ce jour, aucun titre n’a été officiellement confirmé, mis à part le très attendu film live The Legend of Zelda, prévu pour 2027. Mais dans les coulisses, les spéculations s’emballent. Metroid, Animal Crossing et Donkey Kong sont parmi les candidats les plus évoqués.
Que signifie cette stratégie pour Nintendo, pour l’industrie du jeu vidéo et pour les fans ? Cet article décrypte les ambitions de Nintendo, les projets en cours, les enjeux d’adaptation, et ce que cela implique pour l’avenir du divertissement interactif… et cinématographique.
Pourquoi Nintendo se lance plus durablement au cinéma
L’idée d’adapter les franchises Nintendo au cinéma n’est pas nouvelle, mais jamais elle n’avait été aussi clairement assumée et soutenue. Le récent rapport de l’entreprise montre une volonté stratégique bien plus affirmée, suggérant une transformation de son modèle d’exploitation de ses licences.
Le succès de The Super Mario Bros. Movie comme déclencheur
Le Super Mario Bros. Movie, produit en collaboration avec Illumination (le studio derrière Moi, Moche et Méchant), a été un phénomène mondial. Sorti en 2023, le film a dépassé le milliard de dollars de recettes au box-office mondial, devenant le film d’animation le plus rentable de l’année, et l’un des films basés sur un jeu vidéo les plus réussis de tous les temps.
« Le film a prouvé que l’univers de Mario pouvait fonctionner hors des consoles. Il a ouvert un nouveau champ de rentabilité et de reconnaissance pour Nintendo. »
Cet énorme succès a validé l’idée que les propriétés intellectuelles (IP) de Nintendo avaient un fort potentiel transmedia, capable de captiver un public bien plus large que celui des seuls joueurs.
L’évolution du business de la propriété intellectuelle (IP) chez Nintendo
Nintendo ne veut plus simplement créer des jeux. Ces dernières années, l’entreprise a élargi son influence via des produits dérivés, des parcs à thème (Super Nintendo World au Japon et aux États-Unis), et maintenant le cinéma. Cette évolution vise à transformer ses licences en marques culturelles globales.
D’après le président Shuntaro Furukawa, cette diversification vise à « proposer des expériences basées sur l’univers Nintendo qui ne sont pas limitées au jeu vidéo ». Le cinéma en devient une pièce maîtresse. Mais contrairement aux tentatives passées, Nintendo souhaite désormais avoir la main sur le processus créatif et financier, pour éviter les échecs comme le film Super Mario Bros. de 1993, jugé trop éloigné de l’esprit des jeux.
Ce nouveau tournant montre que Nintendo ne se contente plus d’être un développeur de jeux : il devient un acteur culturel global, à l’image de Disney ou Marvel.
Ce qu’annonce le rapport financier : plusieurs projets en cours
Le rapport financier publié récemment par Nintendo pour les investisseurs japonais ne fait pas que parler chiffres. Il contient une information stratégique capitale: plusieurs adaptations cinématographiques de ses licences sont en cours de développement, chacune à un stade différent. Cette démarche n’a rien d’anecdotique: elle traduit une volonté de transformer profondément la manière dont Nintendo exploite ses univers.
Les détails révélés dans le rapport (production, financement, implication directe)
Contrairement à des collaborations passées où Nintendo restait en retrait, cette fois-ci, l’entreprise compte être directement impliquée dans la production et le financement. Cela signifie une supervision accrue sur l’écriture, la direction artistique, la cohérence des personnages, et la fidélité à l’univers des jeux. En clair: Nintendo veut garder le contrôle.
Cela permet de tirer des leçons du passé, notamment de l’échec critique du Super Mario Bros. de 1993, souvent cité comme un exemple de dérive hollywoodienne lorsqu’un studio prend trop de libertés avec le matériau original.
« Nous voulons que chaque projet respecte l’univers que les fans connaissent et aiment. » – extrait du rapport traduit officieusement par plusieurs analystes.
Ce contrôle permettra aussi d’assurer un alignement stratégique avec les autres projets de Nintendo: produits dérivés, parcs à thème, nouveaux jeux... Tout s’articulera de façon cohérente.
Ce qui reste flou : franchises non confirmées, stade de développement
Pour l’instant, Nintendo reste extrêmement discret sur les licences concernées. Le seul projet officiellement confirmé est le film live-action The Legend of Zelda, prévu pour 2027, en partenariat avec Sony Pictures et Avi Arad (producteur chez Marvel). Les autres films sont « en développement », sans autre précision. Cela alimente bien sûr toutes les spéculations.
Quant aux stades d’avancement des projets, aucun détail concret n’a été livré. On ne sait pas encore s’il s’agit de scénarios en cours d’écriture, de préproductions entamées ou de simples études exploratoires. Nintendo semble avancer avec prudence, mais aussi avec une stratégie de communication contrôlée, comme à son habitude.
Les licences potentielles et leurs enjeux
Nintendo n’a pour l’instant confirmé qu’un seul projet, The Legend of Zelda, mais les spéculations autour des autres franchises ne cessent d’alimenter la curiosité des fans et des analystes. Si certaines licences semblent logiques à adapter au cinéma, chacune comporte ses défis spécifiques, tant narratifs que visuels.
Rumeurs: Metroid, Animal Crossing, Donkey Kong…
Parmi les noms les plus fréquemment cités dans les rumeurs, on retrouve:
- Metroid: la saga de science-fiction, sombre et solitaire, serait un candidat idéal pour un film d’action à la Alien ou Blade Runner. Le personnage de Samus Aran a tout d’une héroïne moderne, à la fois mystérieuse et puissante.
- Animal Crossing: à l’opposé, cette licence douce et paisible pourrait donner lieu à un film d’animation au ton feel-good, parfait pour un public familial. Un peu dans l’esprit de Paddington ou Zootopie.
- Donkey Kong: déjà introduit dans Super Mario Bros. Le Film, Donkey Kong pourrait bénéficier d’un spin-off centré sur sa jungle exubérante et sa famille. L’humour et l’action seraient au rendez-vous.
D’autres rumeurs évoquent Luigi’s Mansion, Kirby, voire Star Fox. À noter que les critères de sélection de Nintendo ne sont pas uniquement narratifs: ils incluent aussi la popularité mondiale, le potentiel visuel et la cohérence avec d'autres projets dérivés.
Pour chaque franchise: opportunités à l’écran, défis de l’adaptation
Adapter une licence de jeu vidéo au cinéma n’est jamais simple. Il faut passer d’un média interactif à un média passif, sans perdre l’essence du jeu.
- Metroid présente une atmosphère très introspective, peu bavarde, ce qui pose un défi pour créer un film engageant sans voix off excessive ni exposition maladroite. Mais cela peut aussi être un point fort pour un film mature, contemplatif, voire philosophique.
- Animal Crossing, à l’inverse, n’a pas de scénario classique. Il faudra inventer une intrigue, des enjeux, tout en conservant la douceur de l’univers. Cela demande une grande finesse d’écriture.
- Donkey Kong pourrait plus facilement s’adapter, surtout si Nintendo conserve le ton humoristique et cartoon développé dans Super Mario Bros. Le Film.
« Adapter un jeu, ce n’est pas le copier, c’est le traduire. Il faut garder l’âme tout en changeant le langage. » – citation d’un analyste média
Nintendo semble avoir compris cela: en s’impliquant dans chaque projet, il cherche à éviter les pièges classiques des adaptations de jeux vidéo et à créer des films qui prolongent l’expérience ludique au lieu de l’imiter.
Les licences potentielles et leurs enjeux
Nintendo n’a pour l’instant confirmé qu’un seul projet, The Legend of Zelda, mais les spéculations autour des autres franchises ne cessent d’alimenter la curiosité des fans et des analystes. Si certaines licences semblent logiques à adapter au cinéma, chacune comporte ses défis spécifiques, tant narratifs que visuels.
Rumeurs: Metroid, Animal Crossing, Donkey Kong…
Parmi les noms les plus fréquemment cités dans les rumeurs, on retrouve:
- Metroid: la saga de science-fiction, sombre et solitaire, serait un candidat idéal pour un film d’action à la Alien ou Blade Runner. Le personnage de Samus Aran a tout d’une héroïne moderne, à la fois mystérieuse et puissante.
- Animal Crossing: à l’opposé, cette licence douce et paisible pourrait donner lieu à un film d’animation au ton feel-good, parfait pour un public familial. Un peu dans l’esprit de Paddington ou Zootopie.
- Donkey Kong: déjà introduit dans Super Mario Bros. Le Film, Donkey Kong pourrait bénéficier d’un spin-off centré sur sa jungle exubérante et sa famille. L’humour et l’action seraient au rendez-vous.
D’autres rumeurs évoquent Luigi’s Mansion, Kirby, voire Star Fox. À noter que les critères de sélection de Nintendo ne sont pas uniquement narratifs: ils incluent aussi la popularité mondiale, le potentiel visuel et la cohérence avec d'autres projets dérivés.
Pour chaque franchise: opportunités à l’écran, défis de l’adaptation
Adapter une licence de jeu vidéo au cinéma n’est jamais simple. Il faut passer d’un média interactif à un média passif, sans perdre l’essence du jeu.
- Metroid présente une atmosphère très introspective, peu bavarde, ce qui pose un défi pour créer un film engageant sans voix off excessive ni exposition maladroite. Mais cela peut aussi être un point fort pour un film mature, contemplatif, voire philosophique.
- Animal Crossing, à l’inverse, n’a pas de scénario classique. Il faudra inventer une intrigue, des enjeux, tout en conservant la douceur de l’univers. Cela demande une grande finesse d’écriture.
- Donkey Kong pourrait plus facilement s’adapter, surtout si Nintendo conserve le ton humoristique et cartoon développé dans Super Mario Bros. Le Film.
« Adapter un jeu, ce n’est pas le copier, c’est le traduire. Il faut garder l’âme tout en changeant le langage. » – citation d’un analyste média
Nintendo semble avoir compris cela: en s’impliquant dans chaque projet, il cherche à éviter les pièges classiques des adaptations de jeux vidéo et à créer des films qui prolongent l’expérience ludique au lieu de l’imiter.
En quelques mots
Nintendo ne se contente plus de faire jouer le monde: elle veut aussi le faire rêver sur grand écran. À travers son rapport financier, la firme japonaise affirme sa volonté de s’implanter durablement dans l’univers du cinéma, avec plusieurs projets d’adaptations en parallèle, chacun pensé avec soin.
En s’appuyant sur le succès éclatant de Super Mario Bros. Le Film et en confirmant son implication directe dans les futures productions, Nintendo trace une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il ne s’agit plus d’expérimentations isolées, mais bien d’une stratégie globale où chaque franchise peut devenir un pilier culturel à part entière, au-delà des consoles.
Si les informations restent encore partielles, les pistes évoquées – Metroid, Donkey Kong, Animal Crossing – ouvrent la porte à des adaptations variées, riches, et porteuses de nouvelles émotions. Le défi sera grand, mais Nintendo semble décidé à ne pas répéter les erreurs du passé.
Pour les fans comme pour l’industrie, le message est clair: le futur de Nintendo ne se jouera pas seulement, il se regardera aussi.
