Clean Up Earth: notre avis sur la démo d’un jeu écolo et fun

AuthorArticle written by Vivien Reumont
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Publication date01/12/2025

Surfant sur la vague des jeux à message écologique, Clean Up Earth propose une expérience originale mêlant action, réflexion et engagement environnemental. Encore à l’état de démo, ce titre a pourtant déjà de quoi faire parler de lui. À mi-chemin entre le simulateur de nettoyage et le jeu coopératif, il place le joueur face à une planète envahie de déchets, avec pour mission de lui redonner sa splendeur naturelle.

Après avoir testé Restore Your Island, un autre jeu dans la même veine, je me suis tourné vers Clean Up Earth pour voir ce qu’il avait dans le ventre. Résultat ? Une expérience à la fois plus intuitive, plus dynamique, et – osons le dire – potentiellement plus prometteuse. Là où Restore Your Island jouait la carte de la reconstruction douce, Clean Up Earth opte pour une approche plus immédiate : celle de l'action pure au service d'une cause noble.

Mais au-delà de son message, que vaut réellement cette démo ? Entre mécaniques bien huilées, petits couacs d’ergonomie et potentiel multijoueur, faisons le tour de ce qui rend Clean Up Earth aussi intéressant qu’imparfait.

 

Un concept accrocheur au service de l’écologie

Un gameplay basé sur le nettoyage environnemental

Clean Up Earth ne s’embarrasse pas de scénarios complexes : vous êtes là pour nettoyer, point final. Et ce minimalisme fonctionne étonnamment bien. Chaque session commence sur une île recouverte de déchets – microplastiques, sacs-poubelles, bidons, voire containers entiers. Le joueur est immédiatement investi d’une mission claire : tout enlever, sans exception.

Ce gameplay direct fait écho à une certaine réalité environnementale : il ne suffit pas de faire semblant, il faut aller au bout. Et Clean Up Earth le rend presque jouissif, en vous équipant d’un outil redoutable, le Terra Cleaner, qui aspire les détritus comme un aspirateur à particules version post-apocalyptique. Ce n’est pas juste un jeu, c’est une mise en scène cathartique du nettoyage du monde.

"Voir une île se transformer sous vos yeux, passer du chaos au paradis, a quelque chose d’authentiquement satisfaisant."

Une progression d’île en île immersive

La structure du jeu repose sur une série d’îles à explorer. Chacune représente un nouveau défi, avec une topographie différente et surtout une quantité de déchets en constante augmentation. Cette progression donne une vraie impression d'aventure et empêche la monotonie de s’installer.

Les premières îles vous familiarisent avec les mécaniques de base, mais très vite, le jeu monte en intensité. La variété des objets à ramasser évolue également, forçant le joueur à adapter sa stratégie. Il ne s'agit pas simplement de tout aspirer, mais de comprendre comment, et dans quel ordre.

Des visuels qui soutiennent le message écologique

Visuellement, Clean Up Earth parvient à transmettre son message sans tomber dans le moralisme. Les contrastes entre les zones polluées et les zones nettoyées sont frappants. Le jeu exploite intelligemment la transformation du décor pour offrir un feedback immédiat et gratifiant.

L’aspect esthétique de la renaissance des lieux n’est pas qu’un détail : c’est une récompense en soi. Une île nettoyée devient un espace vivant, lumineux, presque poétique. C’est un message visuel puissant, plus efficace que bien des discours militants.

 

Un système de jeu simple mais addictif

Le Terra Cleaner : une mécanique ludique et efficace

Au cœur de l’expérience Clean Up Earth, il y a le Terra Cleaner, une sorte de proton pack écolo futuriste. C’est lui qui donne toute sa personnalité au gameplay. En pointant son embout vers les déchets, vous déclenchez un rayon aspirant qui les élimine un à un. Cette sensation de "désencombrement visuel" est étrangement plaisante, presque thérapeutique.

Mais attention : ce n’est pas qu’un gadget cool. Chaque type de buse ou d’embout a ses propres effets. La buse de base permet de nettoyer rapidement de petites zones, tandis que d’autres, plus puissantes, sont nécessaires pour s’attaquer aux déchets plus volumineux — mais elles ralentissent aussi vos déplacements. Ce jeu de compromis entre puissance et mobilité introduit une stratégie légère mais constante.

Quêtes, récompenses et recyclage : un équilibre à trouver

Le jeu propose un système de quêtes simples mais bien pensées : sauter trois fois, nettoyer une zone spécifique, etc. En apparence anecdotiques, ces micro-objectifs sont en réalité cruciaux. Ils permettent de gagner de l’argent, bien plus que la simple collecte de déchets, qui, comme dans la vraie vie, est mal rémunérée.

Ce choix de design est audacieux : il montre que nettoyer le monde n’est pas toujours valorisé à sa juste valeur. Et cela force le joueur à s’investir dans les quêtes annexes pour progresser. Une fois les déchets récupérés, ils peuvent être amenés au recycleur, qui sert aussi de centre de commerce où acheter améliorations et gadgets.

"Oui, on nettoie la planète… mais surtout pour pouvoir s’acheter une meilleure buse. Capitalisme vert, quand tu nous tiens."

Une gestion des ressources qui force à faire des choix

L’économie du jeu repose sur une ressource unique : l’argent. Et il est précieux. Très précieux. Chaque achat, chaque location de gadget, chaque amélioration coûte des crédits. Or, les sources de revenus sont limitées. Il faut donc faire des choix judicieux : vaut-il mieux améliorer une buse ou louer un gadget pour atteindre un objectif immédiat ?

Ce système pousse à la réflexion et ajoute une légère tension stratégique. On ne peut pas tout avoir, du moins pas tout de suite. Et ce sentiment de devoir optimiser ses dépenses fait écho, encore une fois, aux limites du monde réel.

Des améliorations bien pensées mais parfois frustrantes

Les buses et leurs effets sur le gameplay

L’une des idées les plus intéressantes de Clean Up Earth, c’est le choix de buses interchangeables pour votre Terra Cleaner. Chaque buse modifie la manière de jouer : certaines permettent de couvrir une grande surface rapidement, idéales pour les petits déchets, tandis que d’autres sont spécialisées dans le ramassage des objets volumineux, au prix d’une mobilité drastiquement réduite.

Ce système crée une forme de personnalisation du gameplay, qui encourage le joueur à alterner entre efficacité et puissance selon les situations. Cela donne une vraie dynamique, surtout quand la taille des déchets explose — littéralement — avec l’apparition des containers.

"Changer de buse, c’est un peu comme changer de rôle dans une équipe : à chaque tâche son outil adapté."

Des gadgets essentiels… mais mal expliqués

Malheureusement, l’un des points faibles les plus notables de la démo est la gestion des gadgets. Ces outils à usage temporaire — comme le radar pour repérer les déchets manquants ou le super aspirateur pour les gros objets — sont indispensables à la progression. Et pourtant, leur utilisation est floue, voire opaque.

Lorsqu’on loue un gadget, aucun tutoriel clair ne vous explique comment l’activer ou le gérer. Dans le cas du super aspirateur, le joueur se retrouve à le louer sans savoir comment l’équiper ni même combien de temps il dure, puisque aucun timer n’apparaît à l’écran. Résultat : frustration garantie.

Ce manque de clarté nuit à l’expérience utilisateur, d’autant plus que les gadgets sont chers et que l’argent ne coule pas à flots. On hésite à refaire un essai, de peur de gaspiller une ressource rare.

L’absence d’un vrai tutoriel : un frein à l’expérience

Si l’on devait pointer un seul vrai défaut à cette démo, ce serait celui-là : Clean Up Earth ne prend pas assez le joueur par la main. Le jeu donne quelques directives initiales, puis vous laisse littéralement en roue libre. Pour certains, cette liberté pourra sembler rafraîchissante, mais pour la majorité, elle ressemblera surtout à un plongeon dans le vide.

"Le jeu vous lâche comme une maman oiseau vous pousse hors du nid… sauf qu’ici, on a oublié de vous apprendre à voler."

Cette lacune est d’autant plus visible dans les moments critiques, comme lorsqu’il faut manipuler un nouveau gadget, comprendre l’effet d’une amélioration, ou atteindre les objectifs avancés. Il manque un fil rouge, un guide ou au moins des infobulles pour éviter que le joueur ne se sente abandonné.

Heureusement, comme il ne s’agit que d’une démo, on peut espérer qu’un véritable tutoriel interactif verra le jour dans la version finale — une mise à jour indispensable pour éviter que de futurs joueurs ne décrochent trop vite.

 

La dimension multijoueur : une promesse d’avenir

Jouer seul ou avec d’autres : deux expériences complémentaires

L’un des atouts majeurs de Clean Up Earth, même en version démo, réside dans son mode multijoueur. Si le jeu se découvre très bien en solo — avec une progression tranquille, presque méditative —, il prend une autre dimension en coopération. Jouer à plusieurs transforme le rythme et l’approche : on divise les tâches, on explore ensemble, et on nettoie bien plus vite.

Cela n’est pas qu’une simple option cosmétique. La présence d’autres joueurs change profondément l’ambiance. On passe du solitaire engagé au collectif mobilisé, et ce glissement fait sens dans le propos même du jeu : la sauvegarde de la planète est un effort qui gagne à être partagé.

Le potentiel communautaire du jeu

Même si la démo ne permet pas encore d'explorer tout le potentiel du multijoueur, elle offre un avant-goût prometteur. L'une des dernières cartes testables est justement une map prévue pour plusieurs joueurs. Bien que vide lors de ma session, son architecture laisse entrevoir des scénarios collaboratifs intéressants : nettoyage en équipe, zones à débloquer ensemble, ou défis synchronisés.

On imagine aisément ce que cela pourrait devenir dans la version complète : des événements spéciaux communautaires, des missions à accomplir en groupe ou même des classements mondiaux de "nettoyeurs". À terme, ce mode pourrait devenir un vecteur social puissant, en plus de renforcer la rejouabilité du titre.

"Même si tes potes ne sont pas disponibles, tu pourras toujours compter sur des inconnus pour te filer un coup de balai."

Une map multijoueur à explorer dans la démo

La démo se termine sur une map multijoueur, introduisant subtilement cette mécanique sans en dévoiler tous les rouages. Cette dernière carte fait office de test grandeur nature pour les futurs ajouts online. Plus vaste, plus complexe, elle introduit aussi un niveau de difficulté supérieur avec les fameux containers impossibles à ramasser sans l’équipement adéquat.

Ce passage final agit comme un teaser. Il donne envie d’en voir plus, d’imaginer ce que pourrait devenir Clean Up Earth avec une vraie base de joueurs actifs. Et s’il est encore un peu tôt pour juger de la stabilité ou des fonctionnalités du mode multijoueur, cette mise en bouche fonctionne : on veut y retourner, mais cette fois, avec du renfort.

Comparatif rapide : Clean Up Earth vs Restore Your Island

Deux jeux similaires dans le thème…

Au premier regard, Clean Up Earth et Restore Your Island pourraient presque passer pour des cousins proches. Les deux titres s’articulent autour d’un même fil rouge : réparer un monde endommagé par l’homme, redonner vie à la nature, et faire de la préservation de l’environnement un moteur de gameplay.

Ils s’inscrivent dans une tendance émergente du jeu vidéo qui cherche à sensibiliser sans moraliser, tout en proposant un gameplay concret et engageant. Le parallèle est donc naturel : dans les deux cas, on nettoie, on reconstruit, on restaure — et ce sont les actions du joueur qui ont un impact direct sur le monde virtuel.

…mais très différents dans l’approche

Là où Restore Your Island adopte une approche presque zen, basée sur la contemplation, Clean Up Earth mise sur une expérience plus directe, plus dynamique, presque arcade. Le ressenti n’est pas du tout le même : dans le premier, le plaisir vient de la lente transformation d’un environnement ; dans le second, c’est l’action de nettoyage en temps réel qui procure la satisfaction.

La sensation de progression est également plus marquée dans Clean Up Earth. On ressent une courbe de difficulté plus prononcée, un besoin de stratégie dans le choix des améliorations, et une implication plus forte dans la gestion des ressources. En comparaison, Restore Your Island paraît parfois trop linéaire ou prévisible.

Pourquoi Clean Up Earth sort du lot ?

Si Restore Your Island reste une belle expérience, Clean Up Earth tire son épingle du jeu grâce à plusieurs points :

  • Une direction artistique plus contrastée, qui amplifie l’impact visuel des transformations.
  • Des mécaniques de jeu plus variées, notamment avec les buses, les gadgets et les quêtes.
  • Un mode multijoueur déjà intégré, qui ouvre la voie à une vraie dimension communautaire.

Mais surtout, Clean Up Earth donne une sensation de puissance et d’efficacité immédiate. On ne se contente pas d’admirer la nature reprendre ses droits, on est acteur de cette reconquête, outil à la main, prêt à aspirer des containers entiers.

"En somme, Clean Up Earth ne se contente pas de dire qu’il faut sauver la planète. Il vous file un aspirateur et vous dit : vas-y, montre-nous ce que t’as dans le ventre."

 

Ce qu’on attend de la version finale

Un tutoriel plus solide et des mécaniques clarifiées

La plus grande faiblesse de la démo, nous l’avons vu, réside dans son manque d’explications. Certains éléments essentiels du gameplay, comme les gadgets ou l’économie interne, manquent de clarté. Dans une version complète, cela deviendrait un vrai obstacle à l’accessibilité, notamment pour les joueurs moins familiers avec les jeux de simulation ou de gestion.

Un tutoriel bien conçu ne signifie pas une prise en main lourde ou envahissante, mais au moins une progression guidée sur les premières minutes, avec des indications claires sur le fonctionnement des outils et des mécaniques. Cela permettra à Clean Up Earth de toucher un public plus large et de limiter la frustration des joueurs dès leurs premiers pas.

Un meilleur équilibrage de l’économie interne du jeu

L’autre ajustement nécessaire concerne l’économie du jeu. À l’heure actuelle, le recyclage pur rapporte trop peu, alors qu’il s’agit du cœur de l’expérience. Le fait que les quêtes soient la principale source de revenus crée un décalage entre la tâche principale (nettoyer) et la manière de progresser (suivre des objectifs secondaires).

Un meilleur équilibre entre les deux sources de gains rendrait l’expérience plus naturelle et cohérente. Le joueur doit pouvoir se sentir récompensé pour son effort écologique, même s’il choisit de jouer à son rythme sans systématiquement optimiser ses objectifs.

"Si sauver la planète ne rapporte rien… qui va le faire ? Un petit bonus pour chaque kilo de plastique ramassé serait le bienvenu."

Une extension des fonctionnalités multijoueur

Enfin, côté multijoueur, il y a un énorme potentiel à exploiter. La map coopérative est une belle promesse, mais on imagine déjà des modes de jeu plus poussés : des défis collaboratifs, des événements en temps réel, ou même des zones de nettoyage temporaires qui apparaîtraient pour des durées limitées et inciteraient les joueurs à se rassembler.

La possibilité d’intégrer un chat vocal, un système de ping, ou même des rangs communautaires de "nettoyeurs" viendrait renforcer l’engagement autour du jeu. Cela pourrait aussi encourager des mécaniques de mentoring, où des joueurs expérimentés viendraient aider les nouveaux à se familiariser avec le gameplay — une belle extension du message écologique, fondée sur la solidarité et la coopération.


Les points forts et les points faibles de la démo

✅ Points positifs

  • Une mécanique de nettoyage intuitive et satisfaisante
    Ramasser les déchets avec le Terra Cleaner est fluide, ludique et visuellement gratifiant.
  • Un concept fort et engageant
    Sauver la planète en jouant, c’est à la fois pertinent et motivant. Le jeu réussit à sensibiliser sans être moralisateur.
  • Une progression bien rythmée
    Les îles grandissent, la difficulté aussi, créant une belle sensation de montée en puissance.
  • Un mode multijoueur prometteur
    Pouvoir nettoyer à plusieurs donne une nouvelle dimension au gameplay, même s’il est encore sous-exploité.
  • Des récompenses et des quêtes dynamiques
    Les objectifs secondaires offrent des buts clairs et rendent l’expérience plus engageante.

❌ Points négatifs

  • Un tutoriel quasi inexistant
    On est vite lâché dans le jeu sans explication, ce qui peut être déroutant, voire bloquant.
  • Des gadgets mal intégrés
    Leur fonctionnement est flou, sans guide ni interface claire, ce qui crée de la frustration.
  • Un système économique déséquilibré
    Recycler rapporte peu, alors que c’est l’action principale du jeu. Cela nuit à la cohérence globale.
  • Pas encore de vraie diversité dans les îles
    Même si la structure évolue, on aurait aimé voir plus de variété environnementale dès la démo.
  • Interface et feedback parfois confus
    L'absence de certains indicateurs visuels, comme des timers ou des infos sur les objets, nuit à l'expérience utilisateur.

En quelques mots

Clean Up Earth est un jeu qui, même en version démo, réussit à marquer les esprits. Grâce à un concept simple mais puissant – nettoyer la planète, une île à la fois – il transforme une tâche ingrate en expérience vidéoludique engageante et satisfaisante. Le Terra Cleaner devient rapidement une extension naturelle du joueur, et chaque déchet éliminé donne l’impression de contribuer à quelque chose de plus grand.

Malgré quelques défauts notables – notamment l’absence d’un vrai tutoriel, une gestion de gadgets confuse, et une économie interne encore à peaufiner – le jeu pose des bases solides. Son gameplay est efficace, ses mécaniques bien pensées, et son message écologique est transmis avec intelligence et sans lourdeur.

Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est cette sensation de voir un monde renaître grâce à vos actions, et la promesse d’une aventure encore plus riche en coopération avec d’autres joueurs.

Alors oui, tout n’est pas encore parfait. Mais cette démo donne déjà très envie de voir ce que la version complète nous réserve. Et si vous n’avez pas encore testé Clean Up Earth, il est peut-être temps de sortir votre balai virtuel : la planète vous attend.

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