C’est une résurrection qui fera frissonner les amateurs de FPS old-school: Painkiller, série culte des années 2000, s’apprête à revenir sur le devant de la scène vidéoludique. Après des années de silence et de spin-offs inégaux, 3D Realms et Anshar Studios ont officialisé en mars dernier le retour du jeu dans une toute nouvelle version. Plus qu’un simple remake, il s’agit d’un reboot pensé pour les machines modernes, avec une vision bien précise: offrir une expérience coopérative explosive, sombre et frénétique.
Ce Painkiller nouvelle génération promet de renouer avec les fondamentaux qui ont fait sa réputation — action brutale, ambiance gothique, ennemis démoniaques — tout en injectant une dose bienvenue de modernité. L’annonce a été accueillie avec enthousiasme, mêlée de curiosité: que peut offrir un tel titre en 2025, à l’heure des FPS narratifs et des battle royales ? Une chose est certaine, les développeurs misent sur une identité bien trempée et un gameplay taillé pour la démesure.
Date de sortie et plateformes
C’est désormais officiel: le nouveau Painkiller sortira le 9 octobre 2025. Cette date marque le grand retour d’un nom mythique du FPS, attendu aussi bien par les vétérans nostalgiques que par les curieux désireux de découvrir ce chaos orchestré pour la première fois.
Les plateformes concernées
Le jeu sera disponible sur les consoles de dernière génération PlayStation 5, Xbox Series X|S, ainsi que sur PC via Steam. Ce choix de plateformes souligne une volonté claire: se concentrer sur la puissance des machines modernes pour proposer un rendu visuel musclé, des temps de chargement réduits et un gameplay fluide en toutes circonstances.
“Nous voulons offrir aux joueurs une expérience frénétique et sans compromis, impossible à atteindre sur les générations précédentes.”
— 3D Realms, communiqué officiel
Cette précision sur les supports est également un bon indicateur de la direction technique du projet: pas de cross-gen, pas de limitations rétrocompatibles. Painkiller 2025 veut taper fort et viser haut, dans tous les sens du terme.
Précommandes et éditions disponibles
Depuis l’annonce de sa date de sortie, Painkiller a également ouvert les précommandes sur toutes les plateformes concernées, et il faut le reconnaître: l’offre est plutôt alléchante. Contrairement à bon nombre de AAA, les tarifs restent accessibles, ce qui pourrait jouer en sa faveur.
Une édition de base abordable
Proposée à 39,99 €, l’édition standard de Painkiller donne accès au jeu complet sans fioritures. C’est un tarif attractif pour un titre de cette envergure, surtout dans un marché où les prix dépassent fréquemment les 70 €. Elle vise donc autant les fans historiques que les nouveaux venus.
Une édition Deluxe bien garnie
Pour les joueurs plus engagés, une édition Deluxe est disponible à 49,99 €. Elle comprend:
- Le season pass incluant trois DLC majeurs à venir,
- Six skins d’armes exclusifs par DLC,
- Quatre skins de personnage supplémentaires par DLC.
Ces contenus cosmétiques ajoutent une belle dose de personnalisation et pourraient s’avérer particulièrement intéressants pour ceux qui comptent plonger à fond dans le mode coopératif.
“L’édition Deluxe est conçue pour prolonger l’expérience au fil des mois, avec un contenu supplémentaire régulier et soigné.”
— Anshar Studios
Ce modèle de précommande s’inscrit dans une stratégie plus large: offrir de la valeur ajoutée dès le lancement, sans tomber dans les travers des microtransactions abusives.
Fonctionnalités principales du jeu
Le retour de Painkiller ne se limite pas à un simple dépoussiérage graphique. Le reboot propose un véritable renouveau du gameplay, avec une direction claire: du fun immédiat, brutal et nerveux, à savourer seul ou en coopération.
Un FPS coopératif jusqu’à 3 joueurs
Le cœur du jeu repose sur une expérience coopérative à trois joueurs, permettant à chacun d’incarner un personnage aux capacités et aux styles bien distincts. Le but ? Trancher, exploser et purger des hordes de démons dans des niveaux inspirés des enfers gothiques. Chacun des personnages — Ink, Void, Sol et Roch — possède ses propres capacités et ses armes signature, ajoutant une bonne dose de variété et de stratégie en groupe.
Armes infernales et gameplay furieux
Ce Painkiller reste fidèle à son ADN: arsenal improbable, violence stylisée, cadence infernale. Attendez-vous à des armes iconiques revisitées (comme le lance-pieux ou le canon à éclats d’âme) mais aussi à de nouvelles créations inspirées de mythes et de symbolismes religieux détournés.
Chaque coup porté libère une décharge d’adrénaline visuelle et sonore. Et oui, les headshots sont toujours aussi satisfaisants.
Une ambiance gothique sous stéroïdes
Visuellement, le jeu adopte une esthétique dark fantasy macabre, entre cathédrales en ruine, prisons de chair et nécropoles industrielles. L’univers est renforcé par une narration environnementale discrète mais efficace, qui pousse à l’exploration entre deux séquences de démembrement.
Progression par cartes de tarot
En guise de système de progression, les joueurs débloqueront des cartes de tarot démoniaques qui confèrent des pouvoirs spéciaux. Elles s’obtiennent en réalisant des défis pendant les missions, à la manière des précédents jeux, mais avec une approche plus stratégique et personnalisable selon votre style de jeu.
“Nous avons gardé l’esprit de l’original, mais nous avons musclé chaque mécanique pour qu’elle explose à l’écran.”
— Lead Designer chez Anshar Studios
En quelques mots
Le retour de Painkiller s’annonce comme un véritable cadeau pour les fans de FPS frénétiques, en quête d’une expérience coopérative aussi brutale qu’addictive. Loin de céder aux modes actuelles du genre, 3D Realms et Anshar Studios ont fait le pari audacieux de revenir aux sources tout en modernisant le tout avec un sens du détail et une direction artistique soignée.
Avec une sortie fixée au 9 octobre 2025, un prix d’entrée très accessible et un contenu déjà conséquent, Painkiller coche toutes les cases d’un reboot réussi. Reste à voir si la promesse de chaos gothique et de combats enragés tiendra sur la durée, mais une chose est sûre: le rendez-vous est pris.
