AuteurArticle écrit par Allan Tylisz
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date de publication05/02/2025
Image d’un jeu vidéo représentant une scène de combat intense dans un environnement sombre et brumeux, aux allures de forêt hantée. Au centre de l'image, un guerrier samouraï en plein mouvement attaque deux créatures monstrueuses. Il porte des vêtements traditionnels japonais sombres, un protège-bras en métal et manie un katana brillant avec des reflets bleutés émanant de sa garde, donnant une impression d'énergie mystique. Sa posture dynamique montre qu'il frappe avec un coup de pied puissant à gauche tout en bloquant une attaque avec son épée à droite.  Les ennemis sont des créatures humanoïdes grotesques, aux visages partiellement déformés et recouverts de tissus en lambeaux. Leurs corps sont marqués par des veines rouges luminescentes, donnant un aspect corrompu et surnaturel. L’un des monstres, à gauche, est projeté en arrière par le coup de pied, tandis que celui de droite engage un duel de sabres avec le héros.  En arrière-plan, on aperçoit la silhouette d’un torii japonais (portail traditionnel), entouré de végétation sombre et de brumes épaisses. L'ambiance est oppressante, renforcée par des couleurs froides, des tons gris-bleutés, et des éclats rouges rappelant le danger omniprésent.

Annoncé en grande pompe lors des Game Awards de décembre dernier, Onimusha: Way of the Sword a su capter l’attention des fans de la saga emblématique de Capcom. Mais c’est lors du Capcom Spotlight de cette semaine que l’éditeur japonais a levé un peu plus le voile sur ce nouvel opus très attendu. Entre un retour aux sources et des innovations audacieuses, le jeu promet de raviver la flamme des amateurs de combats à l’épée et d’univers dark fantasy. Prévu pour 2026, cet épisode entend bien marquer un tournant dans la série, en conservant l’essence d’Onimusha tout en y injectant des éléments inédits.

Prêt à plonger dans les premières informations croustillantes sur Way of the Sword ?

 

L’univers d’Onimusha: Way of the Sword: un voyage en pleine période d’Edo

Kyoto comme toile de fond

Pour Onimusha: Way of the Sword, Capcom a choisi de nous immerger dans un cadre riche en histoire: Kyoto, en pleine période d’Edo (1600-1868). Ce choix n’est pas anodin. Kyoto, ancienne capitale impériale du Japon, regorge de temples majestueux, de ruelles sinueuses et d’une architecture traditionnelle qui offrent un décor parfait pour une épopée sombre et épique.

La période d’Edo, marquée par une paix relative sous le shogunat Tokugawa, contraste avec l’univers tourmenté d’Onimusha. Ce décalage permet de créer une atmosphère oppressante, où la tranquillité apparente de la société cache des forces surnaturelles prêtes à émerger. On imagine déjà des décors baignés de brumes, des forêts lugubres et des châteaux en ruines, renforçant l'immersion dans un Japon féodal aussi beau que dangereux.

Une ambiance dark fantasy marquée

Si la série Onimusha a toujours flirté avec des éléments surnaturels, Way of the Sword pousse l’expérience encore plus loin en s’ancrant résolument dans le genre de la dark fantasy. Attendez-vous à des environnements oppressants, des créatures démoniaques cauchemardesques et des ambitions narratives plus sombres que jamais.

Capcom semble vouloir explorer des thèmes profonds comme la corruption de l’âme, la dualité entre l’homme et le démon, et la fragilité de l’humanité face à des forces qui la dépassent. Le contraste entre la beauté historique de Kyoto et la noirceur des menaces surnaturelles promet une expérience visuelle et émotionnelle intense.

 

Un nouveau héros et des ennemis inédits: un vent de fraîcheur sur la saga

Des personnages charismatiques

Onimusha: Way of the Sword marque un renouveau audacieux pour la saga en introduisant un nouveau héros, dont l’identité reste pour l’instant mystérieuse. Capcom promet un personnage au charisme affirmé, taillé pour incarner la dualité entre humanité et ténèbres, un thème cher à la série. Ce protagoniste ne sera pas qu’un simple guerrier: il devra affronter ses propres démons intérieurs tout autant que les créatures qui peuplent Kyoto.

L’accent mis sur la profondeur psychologique des personnages laisse présager des interactions marquantes avec des alliés ou des figures ambivalentes. Capcom semble vouloir créer un héros dont le parcours émotionnel sera aussi captivant que ses prouesses en combat. Ce choix devrait permettre aux joueurs de s’attacher à lui bien au-delà des affrontements sanglants.

Des adversaires repensés

Fidèle à sa réputation, la saga Onimusha nous confrontera à des ennemis totalement inédits. Exit les simples démons génériques: Way of the Sword proposera des adversaires au design travaillé, inspirés des légendes japonaises et des récits folkloriques de la période d’Edo. On peut s’attendre à des créatures grotesques, des samouraïs corrompus par des forces occultes, voire même des esprits vengeurs aux pouvoirs dévastateurs.

Chaque ennemi promet de représenter un défi unique, obligeant le joueur à adapter ses stratégies. Capcom semble vouloir rompre avec la monotonie en introduisant des combats où l’observation des patterns et l’exploitation des faiblesses adverses seront cruciales. Un équilibre parfait entre l’esthétique de l’horreur et la richesse du gameplay.

 

Des combats à l’épée revisités pour une expérience dynamique

Un gameplay axé sur l’action

Capcom l’affirme haut et fort: Onimusha: Way of the Sword vise une expérience de jeu axée sur l’action, sans pour autant tomber dans l’extrême difficulté des souls-like. L’objectif est clair: proposer des combats fluides, nerveux et accessibles, capables de séduire aussi bien les vétérans de la saga que les nouveaux venus.

Le gameplay repose sur des combinaisons d’attaques à l’épée, alternant entre des coups rapides pour harceler l’ennemi et des attaques puissantes pour briser les défenses adverses. Le système de contre-attaque, marque de fabrique de la série, est toujours présent, mais il est ici affiné pour offrir des enchaînements spectaculaires et réactifs.

Les développeurs veulent que chaque affrontement soit une chorégraphie mortelle, où le joueur ressent la puissance des coups portés et la tension des esquives millimétrées. L’accent est mis sur la précision des gestes plutôt que sur la difficulté brute, rendant l’action immersive et grisante.

Le retour du gant Oni

Impossible d’évoquer Onimusha sans parler du légendaire gant Oni, et Way of the Sword ne fait pas exception. Cet artefact mystique est de retour avec des fonctionnalités repensées pour enrichir le gameplay. Il permet toujours d’absorber les âmes des ennemis vaincus, mais cette mécanique va bien au-delà du simple gain de santé.

Le gant Oni sert désormais à déclencher des compétences spéciales: des attaques dévastatrices, des boosts temporaires de puissance, ou encore des capacités de contrôle de l’environnement pour modifier le cours d’un combat. Il offre une dimension stratégique supplémentaire, obligeant le joueur à choisir le bon moment pour libérer son potentiel.

Cette mécanique renforce l’idée d’un gameplay à plusieurs couches, où l’on alterne entre combat brut et utilisation intelligente des pouvoirs Oni. De quoi ravir les fans de la première heure tout en séduisant ceux qui recherchent des expériences d’action modernes et dynamiques.

 

Violence assumée: sang et démembrement au cœur de l’action

Une esthétique brutale mais maîtrisée

Dans Onimusha: Way of the Sword, Capcom ne fait pas dans la demi-mesure: le sang coulera à flots, et le démembrement sera au cœur de l’expérience de jeu. Cette violence graphique n’est pas là uniquement pour le choc visuel ; elle s’intègre pleinement dans l’esthétique dark fantasy de l’univers. Le studio japonais a fait le choix d’une brutalité stylisée, où chaque coup d’épée laisse une empreinte sanglante, renforçant la sensation de puissance et d’impact lors des combats.

Cette approche vise à sublimer la violence plutôt qu’à la rendre gratuite. Les animations sont fluides, détaillées, et chaque exécution est pensée pour offrir un véritable spectacle visuel, accentuant la tension dramatique des affrontements. Ce n’est pas seulement un festival d’hémoglobine: c’est un moyen de souligner la brutalité du monde d’Edo, rongé par les démons et la corruption.

Un choix de design pour séduire les fans d’action

Loin d’être un simple gadget esthétique, la violence dans Way of the Sword sert aussi à renforcer le plaisir viscéral des combats. Les développeurs ont compris que pour séduire les amateurs de jeux d’action, il faut offrir des retours visuels et sonores impactants. Le démembrement, par exemple, n’est pas qu’un effet graphique: il peut avoir des implications sur le gameplay, comme désarmer un ennemi en lui coupant un bras ou ralentir un adversaire en l’estropiant.

Ce choix audacieux s’adresse clairement à un public mature, en quête d’un jeu qui n’a pas peur d’assumer sa violence. Capcom joue sur la corde sensible de la nostalgie des fans de la série tout en répondant aux attentes modernes des joueurs d’action, friands d’expériences intenses et immersives.

 


En quelques mots

Onimusha: Way of the Sword s’annonce comme un retour en force pour une saga emblématique, mêlant tradition et renouveau avec brio. En choisissant Kyoto comme toile de fond, en pleine période d’Edo, Capcom nous promet une aventure sombre et envoûtante, baignée dans une ambiance dark fantasy qui ravira les amateurs de récits épiques et de mythes japonais.

L’introduction d’un nouveau héros charismatique, d’ennemis inédits, et d’un gameplay repensé centré sur des combats à l’épée dynamiques montre la volonté des développeurs de moderniser la série sans trahir son ADN. Le gant Oni, symbole de la franchise, revient avec des fonctionnalités stratégiques enrichies, tandis que la violence graphique assumée – entre démembrements sanglants et exécutions spectaculaires – souligne l’intensité des affrontements.

Prévu pour 2026, Way of the Sword semble prêt à séduire aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux joueurs en quête d’une expérience d’action immersive. Si Capcom parvient à maintenir cette promesse, nul doute que cet opus marquera un tournant dans l’histoire de la franchise Onimusha.

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