Test de La Quimera: un FPS bancal mais étrangement attachant

AutorArtículo escrito por Vivien Reumont
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Fecha de publicación23/05/2025
Portrait serré d’un personnage charismatique issu de l’univers cyberpunk du jeu Cyberpunk 2077. Il s’agit d’un homme aux traits marqués, regard déterminé et sourire en coin, portant une veste matelassée grise à texture géométrique et épaulette métallique endommagée. Sa peau est ornée de nombreux tatouages visibles sur le cou, la poitrine et le visage, où le chiffre « 13 » est gravé sous l'œil droit. Il porte une chaîne dorée épaisse autour du cou avec un pendentif stylisé représentant un symbole futuriste. Sa coiffure en dreadlocks courtes accentue son apparence rebelle et urbaine. À l’arrière-plan, deux silhouettes humanoïdes au look cybernétique apparaissent floues : l’une au visage métallique rouge et argent, l’autre à l’armure sombre et luminescente. L’ambiance de la scène évoque un environnement nocturne, technologique et immersif, emblématique du style dystopique et néon de Cyberpunk 2077, jeu développé par CD Projekt RED.

La Quimera, développé par le studio ukrainien Reburn, s’est retrouvé au centre d’un petit imbroglio dès sa sortie: annoncé comme un jeu complet pour le 25 avril, il a été brusquement repoussé le jour même, pour finalement apparaître peu après en accès anticipé, sans aucune modification apparente de son contenu. Autant dire que ce lancement improvisé n'a pas aidé à faire bonne impression. Cela dit, le produit proposé aujourd’hui — et que nous avons testé — correspond en tout point à ce qui était prévu initialement. Le moment semble donc bien choisi pour évaluer l’état de ce FPS singulier.

S’il fallait résumer La Quimera en une image, ce serait celle d’un vieux film d’action de série B qu’on regarde à minuit entre amis, en riant plus des répliques foireuses que de l’action elle-même. Un jeu imparfait, sans doute, mais pas totalement dépourvu de charme. Derrière son esthétique rétro-futuriste et ses mécaniques inspirées de classiques comme Crysis, se cache une expérience qui tente de jongler entre hommage et innovation… sans toujours y parvenir.

Mais alors, cette expérience vaut-elle le détour ? Peut-elle séduire au-delà du simple délire coopératif ponctuel ? Plongeons dans les entrailles de Nuevo Caracas pour en avoir le cœur net.

 

Une sortie en demi-teinte: lancement reporté et accès anticipé

Une sortie surprise en Early Access

Initialement prévu pour un lancement en grande pompe le 25 avril, La Quimera a déraillé dès les premières minutes de son jour de sortie. Sans avertissement, le jeu a été repoussé, avant que les développeurs ne publient, quelques jours plus tard, une mise à jour précisant que le titre serait désormais proposé en Early Access. Une décision pour le moins déroutante, surtout quand on sait que la version actuellement disponible est identique à celle prévue pour le lancement officiel.

"Ce n’est pas vraiment un accès anticipé quand tout ce qui est proposé est ce qui devait déjà sortir, sans contenu supplémentaire ni feuille de route claire."
— Un joueur sur les forums Steam

Cette communication de dernière minute, sans réelle justification sur les raisons du changement de statut, a logiquement semé la confusion chez les joueurs. En pratique, La Quimera ressemble davantage à un jeu inachevé qu’à un projet en construction claire et progressive. Et c’est bien là que le bât blesse: sans calendrier de mises à jour, difficile de savoir si l’on peut espérer une réelle évolution du jeu à l’avenir.

Un contexte de développement complexe à Kyiv

Il serait cependant injuste d’ignorer le contexte géopolitique dans lequel Reburn a conçu son jeu. Basé à Kyiv, en Ukraine, le studio a dû composer avec les contraintes d’un développement en temps de guerre. Dans ces conditions, sortir quoi que ce soit de jouable tient presque de l’exploit. Cela n’excuse pas tout, mais permet de comprendre pourquoi certaines parties du jeu semblent bâclées ou simplement absentes.

Le passage à un modèle d’accès anticipé peut ainsi être vu comme une solution de survie plus qu’un choix stratégique. Pour autant, cette transition ne doit pas masquer le fait que le joueur se retrouve, à l’arrivée, avec un jeu qui manque cruellement de finition et de cohérence — et ce, dès son lancement.

 

Un gameplay qui tourne en rond: l'illusion du fun

Scène de fusillade immersive en vue subjective dans un environnement urbain sombre, issu d’un jeu de tir futuriste. L’action se déroule dans une cage d’escalier étroite et sinueuse à l’éclairage tamisé, où deux soldats lourdement équipés en armures high-tech s’affrontent. Le joueur, dont on voit l’arme au premier plan à droite, vise un ennemi positionné en haut des marches, qui tire à bout portant. Un autre soldat allié se trouve à gauche, accroupi contre le mur, ripostant avec un fusil d’assaut. Les effets de bouche des tirs illuminent la scène, accentuant l’intensité de l’échange de coups de feu. Les murs de l’escalier sont couverts de graffitis, dont une grande tête de mort stylisée façon calavera (crâne mexicain) peinte en haut à droite, et le mot « SHEE » répété plusieurs fois en arrière-plan. Une cage suspendue métallique, un luminaire industriel et quelques objets sur une table (comme un crâne décoratif rouge et des bouteilles) enrichissent l’ambiance dystopique et guerrière de ce décor intérieur. L’image capture l’intensité tactique et la mise en scène détaillée propre aux jeux de tir narratifs de science-fiction.

Entre nostalgie et lassitude: l’héritage de Crysis

Dès les premières minutes, La Quimera affiche clairement ses inspirations: Crysis n’est jamais bien loin, notamment grâce à ses exosquelettes dotés de capacités comme l’invisibilité, le scan des ennemis ou l’armure énergétique. Sur le papier, ces fonctionnalités devraient permettre des affrontements tactiques et dynamiques. Dans les faits, elles sont sous-exploitées, limitées par un level design beaucoup trop linéaire.

Alors que Crysis proposait des zones ouvertes encourageant l’exploration et la créativité, La Quimera vous enferme dans une boucle répétitive: avancer tout droit, tuer les ennemis, ouvrir une porte lourde, recommencer. Ce schéma se répète ad nauseam, au point que même les phases les plus spectaculaires, comme une fusillade dans un ascenseur en mouvement, peinent à sortir du lot.

Des combats sans âme mais avec des moments de tension

Sur le plan du gunplay, La Quimera oscille entre le basique et le frustrant. Trois types d’armes: pistolet, fusil à pompe, fusil d’assaut, répartis en versions conventionnelles (efficaces contre les humains) et électromagnétiques (idéales contre les robots). Le choix stratégique est vite tué dans l’œuf: face aux vagues de machines, le joueur n’a d’autre option que d’utiliser le même combo d’armes encore et encore.

Cependant, tout n’est pas à jeter. Le manque de munitions, en particulier en fin de mission, force à bouger, à chercher des ressources et à improviser. Cette rareté donne lieu à quelques moments de tension bienvenus, où l’on racle les fonds de tiroir pour survivre. Mais cette dynamique est elle aussi plombée par une progression figée: impossible de changer d’arme en mission, ni d’expérimenter de nouvelles stratégies.

En fin de compte, La Quimera ressemble à un simulateur de tir à travers des murs: on repère les silhouettes orange grâce au scan, on tire à l’aveugle, et on recommence. Satisfaisant pendant quelques minutes, oubliable sur le long terme.

 

Une narration brouillonne et des dialogues catastrophiques

L’enfer du doublage: une tentative ratée de style Tarantino

Si La Quimera parvient parfois à titiller la fibre nostalgique avec son esthétique 80s et ses inspirations cinématographiques, c’est une toute autre affaire quand ses personnages ouvrent la bouche. Les dialogues sont un festival de jurons gratuits, de punchlines ratées et de tirades absurdes qui donnent l’impression d’avoir été écrites par une IA ayant regardé un seul film de Quentin Tarantino... mais sans en comprendre le génie.

"Oh parfait, des chiens robots !"
— Un allié au cœur d’une scène d’action intense

Les répliques tombent à plat, les intentions sont floues, et l’ensemble oscille entre mauvais goût et malaise. Il est souvent difficile de dire si certaines lignes sont censées être prises au sérieux ou relèvent d’un humour volontairement absurde. Le résultat est le même: on grimace. Et ce ne sont pas les performances vocales qui sauvent l’ensemble, tant elles vont de l'acceptable au franchement embarrassant.

Un scénario sans queue ni tête, au service du tir à tout-va

Quant à l’histoire elle-même, elle semble tenir sur un post-it griffonné en fin de soirée. Le joueur incarne un mercenaire enrôlé malgré lui après avoir sauvé la fille d’un milliardaire — pour éviter une éventuelle poursuite judiciaire ? Pourquoi pas... C’est confus, précipité, et surtout jamais développé.

La campagne se termine abruptement après à peine quatre heures de jeu, sans conclusion, sans révélation, sans véritable développement narratif. L’univers de Nuevo Caracas, pourtant prometteur, n’est qu’un prétexte pour faire avancer le joueur de couloir en couloir. Les éléments de science-fiction, comme les corporations en guerre ou l’apocalypse robotique, sont mentionnés mais jamais approfondis.

Seul rayon de lumière: quelques bribes de narration environnementale, comme le fameux Mur d’Os, viennent rappeler qu’un vrai potentiel existait. Malheureusement, il est constamment étouffé par un récit sans direction et une écriture laborieuse.

 

Environnement et direction artistique: les vraies étoiles du show

Scène d’action en vue subjective issue d’un jeu de tir à la première personne, probablement dans un univers de science-fiction ou post-apocalyptique. Le joueur tient un fusil d’assaut futuriste équipé d’une lunette, affichant un compteur numérique bleu, et vise une zone en ruines dominée par de la végétation luxuriante. L’environnement est un mélange de structures métalliques dévastées et de jungle tropicale, suggérant une ancienne installation technologique envahie par la nature. Au centre de l’image, plusieurs ennemis humanoïdes en armures de combat avancent sous les tirs, tandis qu’à gauche, un soldat ou un robot est en train de s’effondrer, en feu, au milieu d’une explosion. Des débris, de la fumée et des étincelles envahissent la scène, accentuant le chaos du combat. L’atmosphère générale est tendue et immersive, typique des jeux de tir modernes avec une forte composante narrative et technique, évoquant des titres comme Call of Duty, Titanfall ou Crysis.

Le Mur d’Os: storytelling environnemental réussi

Paradoxalement, ce que La Quimera réussit le mieux, c’est ce qu’il ne verbalise pas. La direction artistique et les environnements ont beau ne pas impressionner techniquement, ils parviennent à raconter une histoire autrement plus puissante que celle livrée par les dialogues. L’exemple le plus marquant est sans doute le Mur d’Os, un gigantesque rempart constitué de milliers de squelettes entassés. Ce lieu marquant, traversé lors d’une mission particulièrement sinistre, raconte une tragédie silencieuse: celle d’un peuple qui, face à un danger imminent, a dû abandonner ses morts pour survivre.

"Ce mur est une capsule temporelle de désespoir. Chaque ossement, un cri que personne n’a entendu."
— Un commentateur sur YouTube

Ce genre de moment montre que La Quimera avait les moyens de faire vibrer une corde sensible, à condition de laisser ses décors parler à sa place. D’autres zones, comme des quartiers délabrés noyés sous les néons ou des bases high-tech en ruines, offrent des ambiances réussies malgré des textures et modèles parfois datés.

Une ambiance rétro-futuriste trop peu exploitée

L’univers de La Quimera, situé dans la ville fictive de Nuevo Caracas, est un patchwork de références à la science-fiction des années 80. Des exosquelettes dignes de Aliens, des corporations omnipotentes façon RoboCop, et un chaos social proche de Escape from New York. Sur le papier, c’est prometteur. Dans les faits, cette atmosphère est à peine esquissée.

Les décors, aussi évocateurs soient-ils, sont rarement cohérents entre eux. On passe sans transition d’un bidonville délabré à une base futuriste, sans lien narratif ou visuel. La musique, l’éclairage et les bruitages manquent d’unité, ce qui nuit à l’immersion globale. C’est dommage, car La Quimera aurait pu briller en jouant pleinement la carte du cinéma de genre, mais elle s’égare en chemin.

 

Progression et rejouabilité: des promesses creuses

Un système économique peu engageant

En tant que mercenaire, le joueur est naturellement rémunéré pour ses missions. Malheureusement, le système économique de La Quimera semble tout droit sorti d’un prototype inachevé. Peu d’objets à acheter, des améliorations mineures et peu impactantes: il est difficile de se sentir motivé à investir ses gains durement gagnés.

L’équipement proposé entre les missions se limite à quelques armes génériques et à deux variantes pour chaque partie de votre exosquelette. Certes, ces options peuvent légèrement améliorer vos performances – réduire un cooldown ici, augmenter la capacité de trousse de soins là – mais ces effets sont si discrets qu’ils n’altèrent quasiment jamais votre façon de jouer. Résultat: on se retrouve à ignorer le système de progression, faute d’intérêt.

Pire encore, la manière dont l’argent est collecté en mission frustre plus qu’elle ne récompense: une capacité de port ridicule vous empêche d’amasser plus qu’une poignée de billets, même si les coffres débordent de cash. On atteint donc rapidement un plafond, sans avoir vraiment profité de ses explorations.

Trop peu de contenu pour tenir sur la durée

En l’état, La Quimera se boucle en environ quatre heures, tutoriel exclu. C’est court, même pour un jeu en accès anticipé, surtout lorsque aucun système de rejouabilité solide ne vient rallonger la sauce. Il n’y a pas de niveaux générés procéduralement, pas de nouveaux modes de difficulté à débloquer, et encore moins de quêtes annexes.

La seule motivation pour relancer une partie, c’est de revivre certains moments marquants — comme la montée d’adrénaline sur l’ascenseur — en coop avec des amis. Mais en solo, le jeu ne propose aucun élément incitatif pour replonger dans ses couloirs futuristes.

Même les traditionnelles “collectibles” comme les enregistrements audio ne parviennent pas à sauver les meubles. Leur contenu est aussi bancal que le reste de l’écriture, et ils finissent par lasser. En somme, La Quimera donne le sentiment d’un squelette de jeu, promettant un contenu à venir… sans offrir la moindre garantie de le voir arriver un jour.

 

La coop sauve les meubles (un peu)

L’effet “soirée pizza entre potes”

Ce qui empêche La Quimera de sombrer complètement dans l’oubli, c’est sa composante coopérative en ligne, accessible à trois joueurs maximum (le tutoriel étant la seule partie solo obligatoire). Jouer à plusieurs transforme l’expérience de jeu de manière inattendue: les dialogues affligeants deviennent soudainement des perles de nanar hilarantes, les bugs se muent en anecdotes, et les combats répétitifs gagnent un semblant d’énergie grâce à la coordination entre amis.

"Jouer à La Quimera en solo, c’est pénible. En coop, c’est un sketch."
— Un joueur sur Discord

Ce phénomène est bien connu dans le monde du jeu vidéo: un jeu médiocre peut devenir un excellent moment social s’il est partagé avec les bonnes personnes. On se surprend à rire des absurdités scénaristiques, à improviser des stratégies ridicules, ou simplement à se moquer d’une ligne de dialogue mal jouée. En ce sens, La Quimera excelle là où il ne le cherche même pas vraiment: il devient un prétexte à une soirée détente entre amis.

Le mode coop: une amélioration bienvenue, mais limitée

Sur le plan technique, la coop fonctionne globalement bien. Le scan des ennemis, par exemple, peut être alterné entre joueurs pour éviter les temps morts. La gestion de la couverture et le partage des munitions deviennent également plus stratégiques. Cela dit, cette bonne volonté ne suffit pas à masquer les lacunes structurelles du jeu.

Les missions restent linéaires et rigides, et le manque de contenu se fait sentir encore plus vite à plusieurs. Il n’y a pas d’objectifs secondaires ni de mécaniques spécifiques au multijoueur. En clair, la coop améliore l’expérience, mais elle ne transforme pas le jeu en profondeur. C’est un bon pansement sur une jambe de bois, qui rend les défauts plus supportables… sans jamais les corriger.


Points positifs et négatifs

Les points positifs

  • Une ambiance rétro-futuriste assumée, qui rappelle les classiques de la science-fiction des années 80.
  • Le storytelling environnemental, notamment avec des lieux marquants comme le Mur d’Os.
  • Une coop en ligne efficace, qui transforme une expérience fade en véritable soirée de rigolade entre amis.
  • Un gameplay accessible, sans prise de tête, parfait pour une session rapide.
  • Des moments de tension grâce à la gestion des munitions, apportant un minimum de dynamisme aux affrontements.

Les points négatifs

  • Un scénario confus et bâclé, sans véritable début ni fin.
  • Des dialogues embarrassants, dignes d’un mauvais pastiche de Tarantino.
  • Un système de progression creux, sans impact réel sur la stratégie de jeu.
  • Un gameplay ultra répétitif, avec peu de diversité dans les missions.
  • Une durée de vie très courte, pour un contenu qui donne l’impression d’être inachevé.

En quelques mots

La Quimera est l’exemple parfait d’un jeu qui aurait pu trouver son public… s’il avait été mené à terme. Dans son état actuel, il s’apparente davantage à une démo étendue qu’à un véritable FPS à part entière. Avec ses dialogues affligeants, son scénario incohérent et son gameplay répétitif, il peine à se faire une place, même parmi les amateurs de séries B vidéoludiques.

Cependant, il serait injuste de le balayer d’un revers de la main. Le charme désuet de ses environnements, l’ambiance rétro-futuriste et la possibilité de jouer en coop font de La Quimera une expérience qui, dans les bonnes conditions (avec deux amis, une pizza, et une bonne dose de second degré), peut offrir quelques heures de fun sincère.

Mais qu’on ne s’y trompe pas: il s’agit d’un jeu inachevé, avec un potentiel non exploité et une narration qui s’effondre dès qu’elle tente de s’expliquer. Ce n’est pas une catastrophe industrielle, mais ce n’est pas non plus un diamant brut. C’est un petit délire, une anomalie dans un océan de titres plus aboutis, qui mérite peut-être qu’on le surveille… une fois qu’il sera enfin terminé.

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