
Devolver Digital sait comment faire parler de ses jeux, et cette fois, c’est au tour de STARSEEKER: Astroneer Expeditions de prendre le devant de la scène. Annoncé comme un spin-off de l’univers déjà bien établi d’Astroneer, le titre s’est dévoilé à travers une longue vidéo de gameplay d’un peu plus de 16 minutes, offrant aux fans un aperçu prometteur d’un monde plus vivant, plus dangereux et plus coopératif que jamais.
Développé pour une sortie prévue en 2026 sur toutes les plateformes majeures — PS5, PS4, Xbox Series X|S, Xbox One, Switch et PC — le jeu s’annonce déjà comme un incontournable pour les amateurs de jeux d’exploration spatiale. Là où Astroneer proposait une expérience calme, presque méditative, STARSEEKER semble vouloir pousser l’intensité un cran plus loin, avec des environnements plus hostiles, une coopération renforcée, et une tension permanente entre science et survie.
La vidéo dévoilée par Devolver ne se contente pas d’aligner des séquences sans contexte: elle brosse un aperçu clair des mécaniques de jeu, du design planétaire, et des types de menaces que les joueurs auront à affronter. Plus qu’un simple retour, STARSEEKER: Astroneer Expeditions semble vouloir repenser la formule, tout en conservant l’ADN qui a fait le succès de son prédécesseur.
Un univers familier… mais réinventé
Où se place STARSEEKER dans l’univers d’Astroneer
STARSEEKER: Astroneer Expeditions ne cherche pas à réinventer complètement la roue, mais plutôt à élargir l’univers déjà riche introduit par Astroneer. Le jeu se déroule dans le même monde de science-fiction coloré, où la physique joue un rôle clé et où l’exploration prime sur l’agression. Cependant, cette fois, le contexte change: les joueurs n’incarnent plus de simples pionniers isolés mais font partie d’une mission organisée, bien structurée, envoyée pour étudier des anomalies planétaires depuis une base spatiale nommée ESS Starseeker.
Ce nouveau cadre narratif ouvre la voie à un storytelling plus fort, où chaque expédition est intégrée dans un ensemble narratif cohérent. On parle ici de missions coordonnées, de rapports d’exploration et même d’un certain mystère galactique qui semble enfouir bien plus qu’il n’y paraît sous les sols extraterrestres.
« STARSEEKER conserve l’âme d’Astroneer, mais lui injecte une vision plus ambitieuse, plus structurée » — un développeur anonyme sur Discord (source communautaire).
Ce qui différencie ce spin‑off d’un simple « Astroneer 2 »
Il aurait été facile pour Devolver de surfer sur le succès d’Astroneer en lançant une suite numérotée. Pourtant, le choix de créer un spin-off coopératif orienté expéditions témoigne d’une volonté de diversification. La différence majeure réside dans la dynamique de groupe: ici, l’interdépendance est clé. Chaque joueur peut incarner un rôle différent, que ce soit un explorateur, un technicien, ou un scientifique, et chaque mission peut prendre une tournure différente selon la composition de l’équipe.
L’autre grande nouveauté, c’est l’approche plus scénarisée du jeu. Des objectifs précis, des menaces récurrentes, et un fil conducteur narratif donnent une cohérence globale. Il ne s’agit plus de terraformer au hasard, mais de comprendre ce que cache chaque planète visitée, au risque de réveiller des formes de vie ou des forces anciennes...
Aperçu de la vidéo de gameplay
Les moments forts — missions, exploration, actions
La vidéo de gameplay publiée par Devolver Digital ne se contente pas d’un enchaînement de jolis panoramas — elle offre un véritable condensé de gameplay brut, dévoilant un jeu bien plus dynamique que son prédécesseur. Dès les premières minutes, on découvre une expédition qui débute à bord de la station ESS Starseeker, avant une descente en module sur une planète volcanique.
Les séquences clés alternent entre exploration minutieuse, résolution d’objectifs en équipe, et prises de décision rapides face à l’imprévu. Le jeu met l’accent sur l’interactivité et la réactivité des joueurs: éviter une coulée acide, repousser une créature étrange, déployer un drone de reconnaissance... le rythme est plus soutenu, mais jamais chaotique.
On retrouve aussi des moments de calme, avec des phases de collecte de données, de scan d’échantillons biologiques, et même de cartographie en temps réel des environs. Cette alternance crée un équilibre bien pensé entre tension et contemplation.
Les mécaniques dévoilées — outils, modules, contraintes
Parmi les nouveautés les plus marquantes, plusieurs outils et systèmes font leur apparition:
- Le scanner biosignature, qui permet de détecter les formes de vie ou anomalies proches.
- Le drone de support, pilotable à distance pour analyser ou interagir avec l’environnement.
- Le module de survie de groupe, une sorte de tente gonflable permettant de recharger l’oxygène ou de se soigner en pleine expédition.
Mais ces gadgets ne sont pas illimités. La gestion des ressources, notamment de l’énergie et de l’oxygène, est toujours au cœur du gameplay, avec un système de poids et d’encombrement plus poussé qu’auparavant. Chaque outil doit être choisi avec soin avant le départ, car il influencera le déroulement de la mission.
Enfin, la vidéo laisse entrevoir des défis environnementaux adaptatifs: tempêtes de sable, éruptions géothermiques, ou champs gravitationnels instables. Ces éléments ajoutent une couche d’imprévisibilité très appréciée dans un jeu coopératif.
Les défis et menaces sur les planètes
Faune, flore dangereuse et phénomènes mystérieux
Si l’univers d’Astroneer nous avait habitués à une exploration sereine, STARSEEKER: Astroneer Expeditions prend un virage plus risqué et plus organique. Le bestiaire alien, bien qu’élégamment stylisé, se révèle particulièrement agressif. Certaines créatures se camouflent dans la végétation, d’autres sont sensibles au bruit ou à la lumière, et peuvent se montrer hostiles à la moindre alerte.
Mais ce sont les plantes qui surprennent le plus: tentacules végétales surgissant du sol, spores hallucinogènes paralysantes, lianes étouffantes... chaque environnement propose des menaces différentes et exige une adaptation constante. Il ne suffit pas d’observer, il faut comprendre et anticiper.
En parallèle, des anomalies mystérieuses ponctuent les terrains explorables: structures flottantes, champs de distorsion temporelle, monolithes vibrants. Aucun indice n’est donné, et c’est au joueur d’enquêter et de faire des hypothèses. Ces éléments promettent des séquences d’analyse et de réflexion, pour ceux qui aiment résoudre l’inconnu plutôt que le combattre.
Le temps / l’oxygène, pression sur les expéditions
L’un des piliers du gameplay reste la gestion du temps et de l’oxygène. Chaque sortie sur le terrain est une course contre la montre, surtout dans les zones à atmosphère toxique ou instable. STARSEEKER pousse cette contrainte plus loin que son prédécesseur: le niveau d’oxygène est influencé par l’altitude, la température et même l’activité physique du personnage.
Les expéditions doivent donc être planifiées minutieusement. Les joueurs peuvent poser des balises de ravitaillement, mais les distances sont grandes, et le terrain rarement plat. Certains choix stratégiques peuvent mener à la découverte… ou à la perte d’un membre de l’équipe.
De plus, certaines planètes sont affectées par des cycles environnementaux dangereux: éruptions solaires, nuit permanente, migrations de créatures hostiles. Ces mécaniques renforcent le sentiment d’urgence et de précarité, même quand tout semble calme.
« Dans STARSEEKER, on ne survit pas seul. La coopération devient une question de vie ou de mort ».
Coopération et hub central: l’ESS Starseeker
Le rôle de la station spatiale dans le gameplay
L’ESS Starseeker est bien plus qu’un simple menu entre les missions — c’est le cœur battant de l’expérience coopérative. Cette station spatiale orbitale fait office de base principale, lieu de préparation, de gestion, d’équipement et même d’interaction entre les joueurs. Elle incarne une structure vivante et évolutive, loin d’être un simple hub statique.
Dans STARSEEKER, tout commence et tout revient à cette station. C’est là que les joueurs analysent les données récoltées, débloquent de nouveaux modules, attribuent les rôles pour les futures missions et ajustent leur équipement. On y retrouve aussi des PNJ chercheurs, ingénieurs ou commandants, donnant des missions spéciales ou orientant la narration de façon subtile.
Ce qui frappe, c’est la modularité de la station: à mesure que les joueurs progressent, ils peuvent débloquer de nouveaux quartiers (laboratoire, hangar à drones, salle de briefing, serre expérimentale…), créant un sentiment de progression tangible, même entre les missions.
Comment se déroulent les transitions entre expéditions et hub
La transition entre la station et les expéditions se fait de manière fluide et immersive. Les joueurs n’accèdent pas à un simple menu de téléportation, mais embarquent physiquement dans des modules de descente, préparant le matériel, vérifiant les ressources et recevant un briefing avant chaque départ.
Chaque expédition est planifiée via une interface de mission partagée, où les joueurs votent sur les priorités, les outils à emporter, ou les objectifs secondaires. Cela renforce la cohésion d’équipe et évite les décisions arbitraires d’un seul joueur.
Une fois la mission accomplie (ou ratée), le retour à l’ESS Starseeker permet une analyse post-expédition: données scientifiques récoltées, matériaux rares extraits, dangers identifiés. Ce cycle d’aller-retour, pensé comme un rythme narratif, donne au jeu un cadre structurant qui évite la répétitivité, tout en incitant à rejouer les mêmes planètes dans d’autres conditions.
« La station est votre maison. Et chaque mission vous pousse à la mériter un peu plus ».
Attentes, interrogations et perspectives pour 2026
Ce que les joueurs espèrent / redoutent
Avec cette nouvelle présentation de gameplay, STARSEEKER: Astroneer Expeditions a frappé fort, mais les attentes sont désormais à la hauteur de l’audace du projet. Les fans espèrent avant tout un équilibre maîtrisé entre coopération, exploration et narration. Le format des expéditions, plus encadré, suscite l’enthousiasme car il promet un rythme plus soutenu et des objectifs clairs — mais il pourrait aussi réduire la liberté qui faisait le charme d’Astroneer.
Certains craignent également une dépendance excessive à la coopération: si le jeu repose trop sur l’interaction à plusieurs, il risque d’exclure les joueurs solo ou de mal gérer le matchmaking. Devolver devra donc proposer des solutions intelligentes, comme des IA partenaires, des ajustements de difficulté dynamiques, ou des options de jeu en solo bien pensées.
Enfin, la question de la longévité du contenu se pose déjà: si chaque expédition est unique, quel sera le niveau de rejouabilité ? Devolver n’a encore rien confirmé sur d’éventuelles extensions, saisons ou contenu généré procéduralement, mais les joueurs croisent les doigts.
Ce qu’on ne sait pas encore mais que l’on surveillera
Beaucoup d’éléments restent encore mystérieux. Par exemple, le lien narratif entre les missions: y aura-t-il un arc principal scénarisé ? Des quêtes à embranchements ? Ou chaque planète fonctionnera-t-elle comme un épisode indépendant ?
Autre point en suspens: la personnalisation des personnages et de leurs compétences. Pour l’instant, aucune interface de progression n’a été montrée, mais certains indices suggèrent un système de spécialisation en rôles (explorateur, scientifique, logisticien…). Si c’est confirmé, cela pourrait donner au jeu une profondeur inattendue, proche d’un RPG léger.
Enfin, on attend d’en savoir plus sur le modèle économique: jeu premium complet ? Extensions payantes ? Coop à 4 gratuite ou limitée par des passes d’accès ? Rien n’a été officialisé, et la communauté reste attentive.
« STARSEEKER se joue dans les étoiles, mais son avenir dépendra de son atterrissage. Et celui-là, tout le monde l’attend. »
En quelques mots
STARSEEKER: Astroneer Expeditions s’annonce comme un spin-off audacieux, capable de revisiter l’univers d’Astroneer avec une vision plus mature, plus structurée et clairement tournée vers la coopération et la narration. La vidéo de gameplay diffusée par Devolver Digital ne laisse que peu de doutes sur l’ambition du projet: entre environnement vivant, outils tactiques, exploration encadrée et tension constante, le jeu semble avoir tout pour séduire aussi bien les fans de la première heure que les amateurs de survie spatiale moderne.
Avec une sortie prévue en 2026 sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One, Switch et PC, STARSEEKER prend son temps, mais cette attente pourrait bien être à la hauteur de ce que le titre propose. Il reste encore des zones d’ombre — qu’on espère comblées dans les mois à venir — mais la promesse d’un jeu d’expédition coopératif scénarisé, porté par un studio au flair reconnu, suffit déjà à capter l’attention.
Si Astroneer était un bac à sable coloré, STARSEEKER pourrait bien en être le vaisseau d’exploration narrative, prêt à emmener les joueurs vers des mystères encore inconnus. À suivre de très près.