Splinter Cell: Deathwatch dévoile un trailer sombre et prometteur

AuthorArticle written by Vivien Reumont
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Publication date17/09/2025

Sam Fisher est de retour… mais pas où on l’attendait. Après des années de silence radio autour de la licence culte Splinter Cell, Ubisoft ressuscite enfin son espion iconique. Non pas dans un nouveau jeu, mais dans une série animée baptisée Splinter Cell: Deathwatch, développée en collaboration avec Netflix.

Attendue pour une sortie mondiale le 14 octobre 2025, cette série marque un tournant pour la franchise, longtemps réclamée par les fans et souvent laissée dans l’ombre. C’est à travers une nouvelle bande-annonce récemment dévoilée que l’on découvre enfin l’ambiance, le style visuel et le ton de cette adaptation tant attendue.

Produite par Ubisoft Film & Television, Deathwatch se dote d’un atout de poids: Derek Kolstad, créateur de John Wick, est aux commandes du scénario. L’action, la tension et le réalisme tactique devraient donc être au rendez-vous.

Et pour incarner vocalement Sam Fisher, qui de mieux que Liev Schreiber, connu pour ses rôles dans Spotlight, Ray Donovan, Scream et même X-Men Origins: Wolverine. Une voix grave, posée, intense… parfaitement taillée pour le légendaire agent d’Echelon.

« Sam Fisher n’a jamais été aussi prêt à frapper — dans l’ombre comme à l’écran. »

 

Une production de taille

Un casting de renom

Pour incarner un personnage aussi iconique que Sam Fisher, Ubisoft et Netflix ne pouvaient pas se permettre l’amateurisme. C’est donc Liev Schreiber qui prêtera sa voix à l’agent d’élite. Ce choix, loin d’être anodin, donne immédiatement le ton: on vise le sérieux, l’intensité et la crédibilité dramatique.

Liev Schreiber est un acteur reconnu, capable de naviguer entre action, drame et thriller avec une aisance remarquable. Son rôle dans Ray Donovan a montré à quel point il peut incarner des personnages complexes, silencieux mais profondément puissants. Pour un Sam Fisher qui agit dans l’ombre, observe, planifie et exécute sans trembler, c’est une performance vocale prometteuse, capable d’ancrer la série dans une ambiance mature et sombre.

Et rappelons-le: Sam Fisher n’est pas un héros lambda. Il est l’un des agents secrets les plus emblématiques du jeu vidéo, souvent comparé à Solid Snake ou 007 pour son professionnalisme froid et sa discrétion létale. Offrir une incarnation vocale de cette envergure est un message clair envoyé aux fans: Ubisoft prend cette série au sérieux.

Un scénariste de prestige: Derek Kolstad

Et si la voix est bien choisie, que dire du scénario ? Pour écrire Splinter Cell: Deathwatch, Ubisoft a fait appel à Derek Kolstad, le cerveau derrière John Wick. Ce choix stratégique apporte une légitimité immédiate en matière d’action stylisée et de narration centrée sur des figures solitaires et redoutables.

Kolstad est reconnu pour sa capacité à construire des univers codifiés, brutaux mais élégants, où la moindre balle tirée a du poids, et où les silences comptent autant que les dialogues. Dans John Wick, comme dans Nobody ou The Continental, il excelle à faire évoluer ses protagonistes dans des mondes underground aux règles strictes.

Son implication suggère une adaptation de Splinter Cell qui ne se contente pas de surfer sur la nostalgie, mais qui bâtit une histoire originale, intense, et potentiellement dérangeante. Attendez-vous à un Sam Fisher plus humain, plus vulnérable, mais aussi plus déterminé que jamais.

 

Un trailer plein de promesses

Qu'est-ce qu’on voit dans cette nouvelle bande-annonce ?

La toute première bande-annonce de Splinter Cell: Deathwatch est enfin là, et elle n’a pas déçu les attentes des fans. En un peu plus de deux minutes, elle pose les bases d’une série sombre, tendue, et visuellement marquante, tout en rendant hommage aux codes de la licence.

Dès les premières secondes, l’ambiance est posée: une ville baignée de néons, des visages dans l’ombre, un rythme de respiration étouffé par des lunettes de vision nocturne… La série semble s’orienter vers une esthétique noire, presque cybernétique, dans la lignée des thrillers techno-militaires.

« When you’re in the dark, that’s when I see you best. » — Sam Fisher

Cette simple ligne dans la bande-annonce, prononcée par Liev Schreiber avec une intensité glaciale, résume toute la philosophie de la série: Sam Fisher n’est pas un héros flamboyant, c’est une ombre qui vous traque.

Les séquences d’action sont nerveuses, tactiques et sans fioritures. Pas de grand spectacle façon Marvel ici, mais des mouvements calculés, précis. On y voit Sam infiltrer un bâtiment sous haute sécurité, neutraliser des gardes silencieusement, et interroger une cible dans une pièce plongée dans l’obscurité.

Retour aux racines de Splinter Cell ?

Ce trailer suggère que Deathwatch cherche à retrouver l’essence même de Splinter Cell: l’infiltration, la tension, la gestion de la lumière et de l’obscurité. Fini les détours vers l’action pure des derniers volets vidéoludiques, ici on revient au "Fisher de l’ombre", celui que les fans réclament depuis des années.

Mais la série ne semble pas s’arrêter à une simple reconstitution nostalgique. On devine une nouvelle intrigue, des ennemis inédits, et un univers enrichi, peut-être même plus politique ou psychologique que dans les jeux. Quelques plans laissent entrevoir une organisation mystérieuse appelée "Deathwatch", des flashbacks, et des tensions internes chez Sam Fisher lui-même.

En somme, ce trailer promet une série mature, calibrée pour les fans de la licence mais aussi accessible aux novices, grâce à une narration dense et un héros magnétique.

 

Splinter Cell: un univers qui se réinvente

La série Splinter Cell: Deathwatch n’est pas seulement une adaptation de plus dans le paysage vidéoludique. Elle incarne une tentative de repositionner une franchise culte dans un nouveau média, tout en respectant ses fondations. Depuis le dernier opus majeur sorti en 2013 (Splinter Cell: Blacklist), la licence semblait plongée dans un silence radio frustrant. Cette série Netflix pourrait bien relancer l’intérêt pour l’univers, voire poser les bases d’un futur retour vidéoludique.

L’univers de Splinter Cell a toujours reposé sur une atmosphère paranoïaque, technologique et stratégique, en accord avec les enjeux géopolitiques contemporains. Le passage à la télévision permet d'exploiter cette richesse de manière plus narrative, plus introspective. Là où les jeux se concentraient sur les missions, la série peut approfondir les dilemmes moraux, les conflits personnels et les tensions politiques qui entourent Sam Fisher.

De plus, avec Derek Kolstad aux commandes, l’univers ne devrait pas se contenter d’une simple reconduction. L’ajout de personnages inédits, de menaces nouvelles, et de problématiques modernes (cybersécurité, surveillance de masse, manipulation politique) laisse entrevoir un enrichissement profond du lore Splinter Cell.

« Ce n’est pas une adaptation, c’est une réinvention. »
— Commentaire de fans sur les réseaux sociaux

Netflix, de son côté, confirme son intérêt pour les adaptations de jeux vidéo à fort potentiel narratif (Arcane, Cyberpunk: Edgerunners, Castlevania). Splinter Cell: Deathwatch pourrait donc devenir un pilier de cette stratégie de convergence, attirant aussi bien les nostalgiques que les nouveaux venus.

Reste à savoir si le public répondra présent. Car en dépit de la qualité du trailer et de l’ambition de la production, le succès de la série dépendra de son rythme, de sa profondeur et de sa capacité à captiver dès les premiers épisodes. Mais si l'on en croit les premiers retours, Deathwatch pourrait bien faire taire les critiques... à pas feutrés, évidemment.

 


Conclusion

Avec Splinter Cell: Deathwatch, Ubisoft et Netflix signent un retour inattendu mais prometteur pour l’une des licences les plus emblématiques du jeu vidéo d’infiltration. À travers une série animée au ton mature, à la réalisation soignée et portée par des talents reconnus, Sam Fisher revient hanter l’ombre — là où il excelle.

Entre le charisme vocal de Liev Schreiber, le scénario ciselé de Derek Kolstad, et une bande-annonce qui transpire la tension tactique, tout semble réuni pour faire de cette adaptation un véritable événement pour les fans et un point d’entrée efficace pour les néophytes.

Alors que les adaptations de jeux vidéo se multiplient avec des fortunes diverses, Deathwatch pourrait bien tirer son épingle du jeu grâce à une compréhension profonde de l’univers Splinter Cell, mais aussi une volonté affirmée de le renouveler.

Rendez-vous le 14 octobre 2025 pour découvrir si Sam Fisher est toujours le maître incontesté de l’infiltration… ou s’il est devenu une légende qu’on ne fait que murmurer.

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World leader in video games, creator of iconic franchises like Assassin's Creed and Far Cry, delivering immersive and innovative experiences.

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