Top 10 des perles oubliées du jeu vidéo: des classiques méconnus à redécouvrir

AutorArtículo escrito por Vivien Reumont
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Fecha de publicación11/02/2025
Miniature d’un article ou d’une vidéo intitulée "Top 10 des perles oubliées du jeu vidéo", réalisée par Achievement Industry. L’image est divisée en deux parties :  À gauche, un fond bleu foncé avec le titre en lettres blanches et bleues, utilisant une typographie moderne et épurée. Le logo d’Achievement Industry, représentant un trophée avec une manette, est placé en haut. Des petits losanges bleus décorent l’arrière-plan. À droite, une scène de jeu vidéo mettant en avant un personnage imposant et menaçant, de couleur bleu sombre, avec des marques lumineuses sur le corps et une grande griffe rouge. Il écrase sous son pied une créature mauve à l’apparence organique, visiblement vaincue. L’environnement en arrière-plan est sombre et futuriste, éclairé par des lumières vertes et violettes. L’ensemble de l’image évoque un ton nostalgique et met en avant un jeu méconnu ou oublié, suggérant une plongée dans des titres cultes mais moins médiatisés du passé.

Le monde du jeu vidéo est vaste et en perpétuelle évolution. Chaque année, de nouveaux titres inondent le marché, éclipsant parfois de véritables pépites qui, malgré leurs qualités indéniables, finissent par sombrer dans l'oubli. Certains jeux ont marqué leurs joueurs, mais n’ont jamais connu la reconnaissance qu’ils méritaient.

Dans cet article, nous allons redécouvrir dix perles du jeu vidéo injustement oubliées. Que ce soit par manque de succès commercial, mauvaise communication ou simple malchance, ces jeux méritent qu’on s’y attarde à nouveau. Alors, préparez-vous à un voyage nostalgique à travers ces titres qui auraient dû briller plus longtemps dans l’histoire du gaming !

 

1. Raze’s Hell – Un conte sanglant et satirique

Jaquette du jeu "Raze's Hell", un titre d'action sorti sur Xbox. L'image met en scène un contraste frappant entre un univers enfantin et une ambiance sombre et agressive.  Au centre, le titre "Raze's Hell" est écrit en lettres métalliques tranchantes, avec des reflets bleus et rouges, placées devant un fond enflammé. En arrière-plan, un immense visage menaçant, avec une bouche béante remplie de crocs acérés, domine la scène. Des éclairs illuminent le ciel sombre, renforçant l’aspect infernal. Au premier plan, des petites créatures colorées et mignonnes, ressemblant à des peluches, sont dispersées dans un décor verdoyant. Certaines ont des expressions joyeuses, tandis que d'autres semblent paniquées ou attaquées. En bas à droite, un personnage sombre et imposant, arborant une armure et des cornes, regarde la scène avec un air déterminé, suggérant qu’il est le protagoniste du jeu. L’ensemble de l’image illustre le concept du jeu, où le héros lutte contre un monde sucré et innocent qui cache une face violente et perverse.

Sorti en 2005 sur Xbox, Raze’s Hell est un jeu d’action méconnu qui mélange un humour noir décapant avec un gameplay brutal et original. Développé par Artech Studios et édité par Majesco, ce titre offrait une expérience atypique qui contrastait avec les productions plus classiques de l’époque.

Un jeu méconnu à l’humour noir

L’univers de Raze’s Hell est un paradoxe délicieux: un monde coloré et enfantin peuplé de créatures mignonnes, les Kewletts, qui cachent une cruauté extrême. Ces derniers imposent leur régime totalitaire en exterminant toutes les espèces qui ne correspondent pas à leurs idéaux esthétiques. Vous incarnez Raze, un monstre difforme qui, après avoir vu son peuple massacré, se lance dans une quête de vengeance sanglante contre ces peluches psychopathes.

Là où le jeu se démarque, c'est dans son ton satirique et son humour acide. Il prend à contre-pied les jeux qui mettent en avant des héros classiques en inversant les rôles: ici, les "gentils" sont les véritables monstres et le "vilain" est en réalité un résistant à une dictature rose bonbon.

Un gameplay original et brutal

Raze’s Hell offre un gameplay à la troisième personne avec une mécanique intéressante: Raze absorbe les cadavres de ses ennemis pour récupérer de l’énergie et utilise des attaques basées sur des projectiles organiques. Chaque pouvoir acquis permet de décimer les Kewletts de manières de plus en plus vicieuses. Le jeu proposait également un mode multijoueur en ligne, rare pour un titre de cette envergure à l’époque.

Malheureusement, malgré ses idées novatrices et son message sous-jacent critique envers la société de consommation et la standardisation des normes de beauté, Raze’s Hell n’a pas réussi à marquer l’histoire du jeu vidéo. Pourtant, il mérite une place de choix parmi les jeux oubliés qui mériteraient une seconde chance.

 

2. Vampire: The Masquerade - Bloodlines – Un RPG culte oublié

Jaquette du jeu "Vampire: The Masquerade – Bloodlines", un RPG culte sorti en 2004.  L’image présente une jeune femme vampire, au teint pâle et aux yeux perçants, regardant par-dessus son épaule avec une expression troublante. Ses traits sont légèrement inquiétants, avec une bouche entrouverte laissant deviner des crocs acérés. Elle porte une tenue blanche évoquant une écolière, contrastant avec son regard intense et son apparence vampirique.  L’arrière-plan dépeint une ruelle sombre et inquiétante, typique de l’ambiance gothique et urbaine du jeu, avec des bâtiments lugubres et une lumière tamisée. Le titre du jeu, "Vampire: The Masquerade – Bloodlines", est écrit en grandes lettres dorées avec une typographie élégante et sinistre, évoquant le mystère et l’univers occulte du jeu.  L’image retranscrit parfaitement l’atmosphère immersive du jeu, mélangeant horreur, intrigue politique et monde nocturne des vampires.

Sorti en 2004 sur PC, Vampire: The Masquerade - Bloodlines est un RPG immersif qui a su captiver une communauté de fans malgré un lancement difficile. Basé sur le jeu de rôle papier du même nom, il plonge les joueurs dans un univers gothique et sombre, où les vampires évoluent dans l’ombre des humains.

Une immersion unique dans l’univers vampirique

Dès les premières minutes de jeu, Bloodlines se distingue par sa narration mature et son univers riche. Le joueur incarne un vampire fraîchement transformé, appartenant à l’un des nombreux clans aux capacités et idéologies variées. Chaque clan offre une expérience de jeu différente: les Nosferatus doivent évoluer discrètement dans les égouts, tandis que les Brujah préfèrent la force brute et les affrontements directs.

Le jeu brille par son écriture magistrale, avec des dialogues percutants et des personnages inoubliables. L’ambiance nocturne des quartiers de Los Angeles est immersive, et la musique contribue à créer cette atmosphère oppressante propre aux récits vampiriques. L’un des moments les plus marquants du jeu reste la mission du manoir hanté, une séquence d’horreur qui continue de hanter les joueurs encore aujourd’hui.

Un chef-d'œuvre inachevé qui mérite son culte

Malheureusement, Bloodlines a souffert d’un lancement précipité et d’une myriade de bugs. Développé par Troika Games, il était basé sur le Source Engine de Valve, ce qui a entraîné de nombreux problèmes techniques. Le studio a fermé ses portes peu après la sortie du jeu, laissant un titre bourré de potentiel mais inachevé.

Heureusement, grâce à la communauté de fans, de nombreux patchs non officiels ont vu le jour, corrigeant les bugs et rétablissant du contenu coupé. Aujourd’hui, Bloodlines est considéré comme un RPG culte, au même titre que des classiques comme Deus Ex ou The Elder Scrolls III: Morrowind. Il continue d’inspirer les jeux modernes et a même eu droit à l’annonce (chaotique) d’une suite, Vampire: The Masquerade - Bloodlines 2, qui se fait attendre depuis des années.

Si vous êtes un amateur de RPG à l’ambiance gothique et aux dialogues ciselés, il est encore temps de découvrir (ou redécouvrir) cette pépite oubliée du jeu vidéo !

 

3. Spore Hero – L’évolution sur Wii dans l’ombre de son grand frère

Jaquette du jeu Spore Hero Arena, un spin-off de la franchise Spore sorti sur Nintendo DS.  L’image met en avant trois créatures extraterrestres aux designs uniques et colorés, positionnées au centre dans une pose dynamique :  À gauche, une créature élancée de couleur bleue avec des rayures violettes, des yeux globuleux et un sourire carnassier. Au centre, un être robuste et orangé avec une peau écailleuse, une grande corne sur le nez et des griffes acérées. À droite, une créature violette à l’apparence reptilienne avec une expression malicieuse et une texture de peau granuleuse. L’arrière-plan représente un paysage extraterrestre fantastique, avec des cristaux géants bleus et rouges, des plantes étranges, et un ciel étoilé évoquant un environnement intergalactique.  Le titre "Spore Hero Arena" est affiché en haut en lettres bleu vif, avec le logo en spirale emblématique de Spore au centre. L’image capture l’esprit du jeu, axé sur l’évolution, le combat et l’exploration dans un univers alien.

Sorti en 2009 sur Nintendo Wii, Spore Hero est un spin-off du célèbre Spore, le jeu de simulation de vie développé par Maxis. Contrairement à son aîné, qui proposait une évolution libre à travers différentes phases (cellule, créature, tribu, civilisation, espace), Spore Hero adopte une approche plus orientée action-aventure, tout en conservant l’essence de la personnalisation biologique qui faisait le charme du jeu original.

Une approche différente du concept de Spore

Contrairement à Spore, qui était un bac à sable gigantesque, Spore Hero propose une expérience plus linéaire et scénarisée. Le joueur incarne une créature extraterrestre qui s’écrase sur une planète inconnue, où il doit évoluer en récupérant des fragments d’ADN et en affrontant d’autres espèces pour progresser. L’un des points forts du jeu reste l’éditeur de créatures, toujours aussi fun et intuitif, permettant de façonner son avatar avec une grande liberté.

L’aventure se déroule dans un monde semi-ouvert, où les interactions avec les autres créatures sont primordiales. Plutôt que de bâtir une civilisation comme dans Spore, le but ici est de devenir le plus fort en relevant des défis et en s’adaptant à l’environnement.

Un jeu sous-estimé mais surprenant

Là où Spore Hero souffre, c’est dans sa comparaison avec son grand frère. Beaucoup de joueurs attendaient un portage de Spore sur Wii, et ont été déçus de découvrir un jeu bien plus dirigiste. Pourtant, en prenant Spore Hero pour ce qu’il est – une aventure colorée et accessible axée sur l’évolution et l’exploration –, il s’agit d’un titre étonnamment solide pour une console aux capacités techniques limitées.

Avec un gameplay basé sur la créativité, un monde charmant et une approche plus accessible de l’univers de Spore, ce jeu mériterait d’être mieux reconnu. Il aurait pu poser les bases d’un sous-genre mêlant évolution et aventure, mais son succès commercial modeste l’a condamné à l’oubli.

Pour les amateurs de jeux de création et d’évolution, Spore Hero reste une curiosité à redécouvrir sur Wii !

 

4. Spec Ops: The Line – Une guerre psychologique marquante

Jaquette du jeu Spec Ops: The Line, un shooter narratif à la troisième personne sorti en 2012.  L’image est dominée par une ambiance de guerre et de chaos, avec des teintes de sable et de fumée.  Au premier plan, un soldat au regard perçant tient fermement une mitrailleuse verticale. Son visage partiellement masqué par un foulard déchiré laisse entrevoir ses yeux perçants et intenses, tandis que du sang est visible sur son front. Il porte un uniforme militaire américain, identifiable grâce à l’écusson du drapeau sur son épaule. En arrière-plan, trois autres soldats progressent à travers un paysage apocalyptique, jonché de véhicules abandonnés et de débris. Un épais nuage de sable envahit la scène, masquant partiellement les gratte-ciel de Dubaï, qui se dressent au loin en toile de fond. Le titre "Spec Ops: The Line" est affiché en bas à droite, avec une typographie brute et usée, accentuant l’ambiance dramatique du jeu. L’ensemble de l’image évoque un conflit intense et une descente dans l’horreur de la guerre, thèmes centraux du jeu et de son récit moralement ambigu.

Sorti en 2012, Spec Ops: The Line est un jeu de tir à la troisième personne qui, à première vue, semblait être un TPS militaire générique. Pourtant, sous son apparence classique, il cache une expérience psychologique intense qui a profondément marqué ceux qui l’ont terminé. Inspiré par le roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad et son adaptation cinématographique Apocalypse Now, ce jeu propose une descente aux enfers inoubliable.

Un FPS qui défie les attentes

Dès les premières minutes, Spec Ops: The Line se présente comme un jeu de guerre classique: le joueur incarne le capitaine Martin Walker, envoyé avec son escouade à Dubaï pour enquêter sur la disparition du colonel Konrad et de son bataillon. Très vite, la mission tourne au cauchemar et Walker est confronté à des choix moraux déchirants qui altèrent peu à peu sa perception de la réalité.

Le gameplay, bien qu’efficace, n’a rien de révolutionnaire: c’est un shooter à couverture dans la lignée des Gears of War et autres Ghost Recon. Mais là où Spec Ops: The Line excelle, c’est dans sa narration et son ambiance. Chaque combat pèse lourdement sur le joueur, chaque décision semble avoir des conséquences, et le jeu joue avec les attentes du joueur en dynamitant les codes du FPS militaire.

Un scénario puissant et dérangeant

Là où de nombreux jeux de guerre glorifient les conflits et les héros invincibles, Spec Ops: The Line prend le contre-pied total. Il met le joueur face à l’horreur de la guerre et aux traumatismes qu’elle engendre. Certaines scènes sont volontairement dérangeantes, notamment l’utilisation du phosphore blanc, qui plonge Walker et le joueur dans une spirale de culpabilité insoutenable.

Les choix que le jeu impose ne sont jamais bons ou mauvais, ils sont juste terribles. Le scénario pousse le joueur à réfléchir sur ses actions, jusqu’à une fin où l’on se demande si tout ce que l’on a vécu était réel ou le fruit d’une psychose.

Malheureusement, Spec Ops: The Line a été un échec commercial. Trop intelligent pour son propre bien, il n’a pas trouvé son public parmi les amateurs de shooters traditionnels. Pourtant, avec sa narration magistrale et sa critique du genre militaire, il reste l’un des jeux les plus marquants de son époque.

Si vous cherchez un jeu qui va bien au-delà du simple FPS et vous pousse à réfléchir, alors Spec Ops: The Line est une pépite oubliée à redécouvrir.

 

5. Alice: Madness Returns – Le cauchemar féerique oublié

Jaquette du jeu Alice: Madness Returns, une réinterprétation sombre du conte de Lewis Carroll, développée par American McGee.  L’image met en scène Alice, au centre, dans une pose menaçante. Elle porte une robe bleue et un tablier blanc, mais ce dernier est taché de sang, renforçant l’ambiance macabre du jeu. Ses yeux verts perçants, son expression sérieuse et le couteau ensanglanté qu’elle tient fermement accentuent son caractère déterminé et dangereux. Son tablier arbore deux symboles mystérieux.  L’arrière-plan dévoile un paysage du Pays des Merveilles déformé et cauchemardesque, avec des arbres aux formes tordues, des champignons géants et des couleurs rougeâtres inquiétantes. Dans l’ombre, un sourire sinistre et flottant, évoquant le Cheshire Cat, renforce l’atmosphère oppressante.  Le titre "Alice: Madness Returns" est écrit en lettres gothiques stylisées, avec une lame de couteau remplaçant la barre du "A", mettant en avant le mélange entre conte féerique et horreur psychologique qui définit l’univers du jeu.

Sorti en 2011, Alice: Madness Returns est la suite du jeu culte American McGee’s Alice (2000). Développé par Spicy Horse et édité par Electronic Arts, ce jeu d’action-aventure plonge les joueurs dans une version sombre et torturée du Pays des Merveilles. Malgré une direction artistique exceptionnelle et un univers fascinant, Alice: Madness Returns n’a pas eu le succès qu’il méritait, le condamnant à une relative obscurité.

Une réinterprétation sombre d’un conte classique

L’histoire suit Alice Liddell, une jeune femme brisée par la mort tragique de sa famille dans un incendie. Rongée par la culpabilité et ses troubles psychologiques, elle tente de reconstruire son esprit en retournant dans son Pays des Merveilles intérieur, qui reflète son état mental instable.

Contrairement aux adaptations classiques du conte de Lewis Carroll, Alice: Madness Returns propose un univers gothique et macabre, où chaque environnement représente une facette de la psyché brisée de l’héroïne. On y retrouve des personnages emblématiques comme le Chapelier Fou, le Chat du Cheshire ou la Reine de Cœur, mais sous des formes bien plus inquiétantes.

Un gameplay artistique et envoûtant

Le jeu mêle plateformes, combat et exploration, avec une Alice capable d’utiliser une variété d’armes improbables, comme un couteau de boucher, un cheval-bâton ou une théière-lance-grenades. Les combats sont dynamiques, et le système d’esquive permet d’éviter les attaques avec une fluidité très satisfaisante.

Visuellement, Alice: Madness Returns est un véritable chef-d'œuvre artistique. Chaque niveau offre un style visuel unique, oscillant entre le merveilleux et l’horrifique. Que ce soit les ruines d’un château ensanglanté, une usine de jouets cauchemardesque ou un océan peuplé de monstres grotesques, le jeu ne cesse de surprendre par sa créativité.

Malheureusement, malgré ses qualités indéniables, Alice: Madness Returns a souffert d’un manque de communication et d’un accueil critique mitigé, notamment à cause de mécaniques de jeu parfois répétitives. Son créateur, American McGee, a tenté de lancer une suite intitulée Alice: Asylum, mais le projet a été abandonné en 2023 faute de soutien d’Electronic Arts.

Aujourd’hui, Alice: Madness Returns est un trésor oublié qui mérite d’être redécouvert, ne serait-ce que pour son ambiance unique et son interprétation magistrale du Pays des Merveilles.

 

6. The Darkness II – Une suite injustement ignorée

Jaquette du jeu The Darkness II, un FPS sombre et brutal basé sur le comics du même nom.  L’image met en avant Jackie Estacado, le protagoniste, assis sur un fauteuil en cuir, la tête légèrement baissée et les cheveux tombant sur son visage. Il porte un costume élégant, contrastant avec l’ambiance oppressante. Dans chaque main, il tient un pistolet gravé au design raffiné, suggérant son rôle de mafieux et d’anti-héros.  Derrière lui, deux têtes démoniaques surgissent de l’ombre, représentant les entités de l’obscurité qui lui confèrent des pouvoirs surnaturels. Leurs yeux rouges brillent, et leurs dents acérées renforcent leur apparence monstrueuse. Une brume sombre et tourbillonnante enveloppe l’arrière-plan, créant une atmosphère infernale et oppressante.  Le titre "The Darkness II" est inscrit en lettres blanches stylisées, avec un effet de griffures et des marques rouges sur le chiffre "II", évoquant le sang et la violence omniprésente du jeu. L’ensemble de l’image illustre l’univers violent et surnaturel du jeu, mêlant crime organisé et horreur psychologique.

Sorti en 2012, The Darkness II est un FPS qui mêle action, horreur et narration sombre. Développé par Digital Extremes et basé sur la série de comics The Darkness de Top Cow Productions, le jeu est la suite directe de The Darkness (2007). Malgré une qualité indéniable, The Darkness II n’a pas eu le succès qu’il méritait et reste aujourd’hui une pépite oubliée du genre.

Une narration et un gameplay inspirés

Le joueur incarne Jackie Estacado, un mafieux hanté par un pouvoir surnaturel destructeur: les Ténèbres. Après les événements du premier jeu, Jackie tente de réprimer ce pouvoir, mais il est rapidement contraint de l’utiliser à nouveau face à une organisation mystérieuse cherchant à le contrôler. L’histoire explore des thèmes de vengeance, de pouvoir et de lutte contre sa propre monstruosité, le tout sublimé par une narration immersive.

L’un des points forts du jeu est son style visuel en cel-shading, qui rappelle le comic-book original. Ce choix artistique renforce l’ambiance sombre et sanglante du jeu, donnant à chaque scène un cachet unique.

Un FPS unique avec un twist horrifique

Ce qui distingue The Darkness II des autres FPS, c’est son gameplay basé sur le "quad-wielding". Jackie peut non seulement utiliser deux armes à feu, mais aussi ses tentacules démoniaques, qui servent à attraper des ennemis, les démembrer ou interagir avec l’environnement. Cette mécanique donne un rythme ultra-dynamique aux combats, rendant le joueur à la fois puissant et vulnérable face à ses adversaires.

Les Ténèbres offrent aussi des pouvoirs spéciaux, comme l’invocation d’un Darkling, une créature démoniaque qui attaque les ennemis et apporte une touche d’humour noir. Le jeu encourage l’exploration et l’utilisation stratégique des pouvoirs pour maximiser la brutalité des affrontements.

Malgré ses qualités évidentes, The Darkness II n’a pas eu le succès commercial espéré, ce qui a mis fin aux espoirs d’un troisième opus. Pourtant, son mélange de narration captivante, gameplay innovant et ambiance horrifique en fait une perle du FPS injustement oubliée.

Si vous aimez les shooters avec une vraie identité visuelle et un scénario sombre, The Darkness II mérite amplement une seconde chance.

 

7. Supreme Commander: Forged Alliance – La stratégie à grande échelle

Jaquette du jeu Supreme Commander: Forged Alliance, une extension du célèbre jeu de stratégie en temps réel.  L’image met en avant un énorme robot de combat, au design futuriste et insectoïde, arborant une structure noire et dorée avec des motifs lumineux. Il est équipé de puissants canons énergétiques sur ses bras et de longues pattes mécaniques, lui donnant une apparence redoutable et imposante.  L’arrière-plan représente une vue stratégique d’un champ de bataille, mêlant une carte tactique avec des terrains variés (îles, montagnes, bases militaires) et des missiles traçant des trajectoires enflammées dans le ciel, illustrant une guerre technologique massive.  Le titre "Supreme Commander: Forged Alliance" est affiché en bas, avec une police métallique et industrielle, renforçant le ton militaire et high-tech du jeu. L’image capture parfaitement l’ampleur et l’échelle colossale des batailles qui définissent la franchise.

Sorti en 2007, Supreme Commander: Forged Alliance est une extension standalone du célèbre Supreme Commander, un jeu de stratégie en temps réel (RTS) qui repousse les limites du genre. Développé par Gas Powered Games, ce titre a marqué les amateurs de batailles titanesques, mais il a fini par tomber dans l’ombre malgré son ambition impressionnante.

Une complexité et une profondeur impressionnantes

Là où Forged Alliance excelle, c’est dans son échelle démesurée. Contrairement aux RTS traditionnels où les affrontements impliquent des dizaines d’unités, ici, on parle de milliers d’unités sur d’énormes cartes. Les joueurs doivent gérer des bases massives, des chaînes de production automatisées et des combats sur terre, mer et air en même temps.

Le jeu propose trois factions issues du jeu de base (UEF, Cybran et Aeon) ainsi qu’une nouvelle: les Seraphim, une race extraterrestre redoutable. Chaque faction possède ses propres unités et stratégies, ce qui renforce la diversité des affrontements.

L’un des aspects les plus impressionnants de Forged Alliance, c’est son système de zoom stratégique ultra-fluide. Le joueur peut passer d’une vue détaillée d’un groupe d’unités à une vision globale de la carte entière en un seul mouvement de molette. Ce concept, devenu un standard dans les RTS modernes, permet une gestion optimale des armées et donne un vrai sentiment de commandement global.

Pourquoi il reste une référence pour les fans de RTS

Malgré sa richesse, Forged Alliance a souffert d’un public de niche. Sa complexité, bien que passionnante, le rend difficile d’accès aux joueurs occasionnels, ce qui a limité son succès commercial. De plus, l’absence d’un mode campagne traditionnel a pu en rebuter certains.

Cependant, la communauté des joueurs ne l’a jamais abandonné. Aujourd’hui encore, Forged Alliance Forever, une version améliorée et optimisée par les fans, permet de jouer en ligne avec un matchmaking compétitif actif et des mises à jour régulières.

Si vous êtes amateur de stratégie en temps réel exigeante et ambitieuse, Supreme Commander: Forged Alliance est une perle du RTS qui mérite largement d’être redécouverte.

 

8. Space Engineers – Le Minecraft de l’espace trop peu reconnu

Jaquette du jeu Space Engineers, un jeu de construction et de survie spatiale en monde ouvert.  L’image met en avant un astronaute en combinaison noire et bleue, équipé d’un casque réfléchissant et d’un exosquelette technologique, donnant un aspect futuriste et réaliste. Des éléments comme un écran holographique sur son bras et des connecteurs mécaniques sur son torse renforcent l’idée d’un ingénieur spatial avancé.  L’arrière-plan montre un environnement en apesanteur, avec une grande station spatiale en construction, des structures métalliques imposantes, et des astéroïdes dérivant dans l’espace. Plusieurs autres astronautes sont visibles, flottant en combinaison, en train d’assembler ou de réparer des éléments à l’aide d’outils futuristes.  Le titre "Space Engineers" est inscrit en lettres blanches épaisses en haut à droite, accompagné d’un logo représentant un astronaute saluant, renforçant l’identité visuelle du jeu. L’ensemble de l’image transmet l’exploration, la construction et la survie dans un cadre spatial immersif.

Sorti en accès anticipé en 2013 avant une sortie officielle en 2019, Space Engineers est un jeu de simulation et de construction spatiale développé par Keen Software House. Malgré une base de fans fidèle, il reste largement sous-estimé par rapport à d'autres jeux bac à sable comme Minecraft ou No Man’s Sky, alors qu’il propose une expérience tout aussi riche et ambitieuse.

Un bac à sable d’ingénierie spatiale

Dans Space Engineers, vous incarnez un astronaute capable de miner des ressources, construire des vaisseaux, assembler des bases spatiales et gérer leur fonctionnement en utilisant des principes de physique réalistes. Contrairement aux jeux d’exploration plus classiques, ici, l’accent est mis sur l’ingénierie et la gestion des ressources, ce qui en fait une expérience plus technique mais aussi plus gratifiante.

Le jeu propose deux modes:

  • Survie: où il faut récolter des matériaux, produire de l’oxygène et alimenter ses constructions tout en faisant face à des défis environnementaux.
  • Créatif: où toutes les ressources sont disponibles pour laisser libre cours à l’imagination des joueurs.

L’un des aspects les plus impressionnants du jeu est la possibilité de concevoir des vaisseaux et stations spatiales entièrement fonctionnels, avec des systèmes électriques, des moteurs et même des simulateurs de gravité. Le moteur physique avancé du jeu permet des interactions complexes, rendant chaque construction unique et fonctionnelle.

Un jeu aux possibilités infinies

Malgré ses qualités, Space Engineers n’a jamais atteint le statut de phénomène comme d’autres jeux bac à sable. Son apprentissage difficile et son exigence technique ont pu en rebuter certains joueurs, mais pour ceux qui persévèrent, il offre une profondeur inégalée.

Grâce à une communauté passionnée, le jeu continue d’évoluer avec des mises à jour régulières et un support massif des mods. Certains joueurs ont même recréé des vaisseaux emblématiques de Star Wars, Star Trek ou Battlestar Galactica avec un niveau de détail impressionnant.

Si vous aimez la construction, la gestion et les défis techniques dans un cadre spatial réaliste, Space Engineers est une pépite oubliée qui mérite largement une seconde chance.

 

9. The Universim – Un god game moderne sous-estimé

Jaquette du jeu The Universim, un god game de gestion planétaire développé par Crytivo.  L’image représente une planète miniature, mi-naturelle, mi-urbanisée. Sur la moitié gauche, des prairies verdoyantes, des lacs scintillants et des montgolfières flottant dans le ciel évoquent un monde paisible et en développement. Sur la moitié droite, une mégapole futuriste avec des gratte-ciels, des routes et des infrastructures industrielles montre l’évolution technologique et la transformation de la planète.  L’arrière-plan est un ciel coloré, éclaté de teintes vives de rose, vert et bleu, créant un effet artistique et dynamique. En bas, le titre "The Universim" est inscrit en lettres blanches élégantes, accompagné du slogan "What would you do with the power?", suggérant le contrôle divin du joueur sur l’évolution de la planète.  L’image transmet l’essence du jeu, où l’on guide une civilisation depuis ses origines primitives jusqu’à un avenir intergalactique, dans un mélange de gestion, simulation et stratégie.

Développé par Crytivo, The Universim est un god game sorti en accès anticipé en 2018 et toujours en développement actif. Inspiré de classiques comme Populous et Black & White, ce jeu met le joueur dans la peau d’une divinité chargée de guider une civilisation depuis l’âge de pierre jusqu’à l’ère spatiale.

Malgré des mécaniques prometteuses et une approche ambitieuse, The Universim n’a pas réussi à attirer autant d’attention que d’autres jeux du genre, alors qu’il offre une expérience originale et engageante pour les amateurs de gestion et de simulation divine.

Un successeur spirituel de Populous et Black & White

Dans The Universim, le joueur contrôle des Nuggets, une espèce humanoïde évolutive. Contrairement aux city-builders classiques où chaque bâtiment est directement construit par le joueur, ici, les Nuggets prennent des décisions autonomes en fonction de leurs besoins et de l’environnement.

Cependant, le joueur peut intervenir à tout moment en utilisant des pouvoirs divins:

  • Modifier la météo (créer des tempêtes, faire pleuvoir pour éviter une sécheresse).
  • Lancer des miracles (guérir un malade, ressusciter un Nugget).
  • Punir les désobéissants (envoyer un Nugget dans les airs ou le transformer en pierre).

L’aspect gestion des ressources et technologie est également central. La civilisation doit survivre aux catastrophes naturelles, explorer de nouvelles inventions et gérer les conflits internes. L’objectif final ? Emmener ses Nuggets dans l’espace pour coloniser d’autres planètes.

Un jeu qui mérite plus d’attention

Si The Universim a toutes les qualités pour être un excellent god game moderne, il souffre d’un manque de visibilité. Son développement en accès anticipé a peut-être freiné son essor, mais Crytivo continue d’ajouter du contenu régulièrement.

Avec un équilibre entre simulation, gestion et pouvoirs divins, il propose une approche unique et immersive du genre. Il mérite sans aucun doute d’être redécouvert par les amateurs de jeux comme SimCity, Civilization ou Black & White.

Si vous cherchez un jeu de gestion avec une touche divine, The Universim est une pépite qui gagne à être connue.

 

10. Kerbal Space Program – L’apprentissage fun et oublié de l’astronautique

Jaquette du jeu Kerbal Space Program, une simulation de vol spatial réaliste et humoristique.  L’image met en avant trois Kerbals, de petits extraterrestres verts à l’air expressif, vêtus de combinaisons spatiales rouges et blanches avec de larges casques réfléchissants.  À gauche, un Kerbal affiche une expression paniquée, les yeux écarquillés et la bouche ouverte. Au centre, un autre Kerbal regarde l’espace avec émerveillement, la bouche entrouverte. À droite, une Kerbale arbore un regard sérieux et concentré. En arrière-plan, un lancement de fusée illumine le ciel étoilé, laissant une traînée de flammes et de fumée derrière elle. Plus loin, une station spatiale en orbite autour d’une planète bleue évoque les missions complexes du jeu. Deux lunes grises et rocheuses flottent également dans l’espace.  Le titre "Kerbal Space Program" est inscrit en lettres blanches avec une fusée stylisée à gauche, soulignant le thème scientifique et aérospatial du jeu. L’image capture parfaitement l’équilibre entre précision scientifique et humour absurde, qui fait le charme du jeu.

Sorti en 2015 après plusieurs années en accès anticipé, Kerbal Space Program (KSP) est un jeu unique mêlant simulation spatiale et expérimentation scientifique. Développé par Squad, ce titre permet aux joueurs de construire et de lancer leurs propres fusées tout en respectant les lois de la physique et de l’astronomie.

Malgré son réalisme impressionnant et son aspect éducatif, KSP reste un jeu souvent méconnu du grand public, éclipsé par des titres plus accessibles. Pourtant, il est une référence pour les amateurs d’exploration spatiale et même des agences comme la NASA l’ont utilisé pour vulgariser certaines notions d’astronomie !

Un simulateur aussi fun qu’éducatif

Dans Kerbal Space Program, les joueurs doivent gérer leur propre agence spatiale, en concevant des fusées, des satellites et des stations spatiales pour explorer l’univers. Mais attention, tout repose sur une simulation réaliste:

  • Chaque lancement nécessite de prendre en compte la gravité, la poussée et l’aérodynamisme.
  • Les voyages doivent respecter les lois de la mécanique orbitale, ce qui signifie que l’envoyer une fusée sur la Lune (ou plutôt "Mun", son équivalent dans le jeu) est un vrai défi !
  • Chaque mission doit être bien préparée: un mauvais calcul de carburant peut condamner vos astronautes, les adorables Kerbals, à errer dans l’espace indéfiniment

Malgré cette rigueur scientifique, le jeu reste incroyablement fun grâce à son ton léger et son humour absurde. Voir une fusée exploser au décollage ou un module atterrir en catastrophe sur une planète inconnue fait partie de l’expérience, et l’expérimentation est encouragée !

Pourquoi ce jeu mérite une meilleure reconnaissance

Kerbal Space Program est un jeu qui a marqué les amateurs de simulation et de conquête spatiale, mais son aspect exigeant et son apprentissage complexe l’ont empêché d’atteindre un public plus large. Pourtant, il a inspiré de nombreux joueurs et même des ingénieurs à mieux comprendre les principes de la physique spatiale.

Avec la sortie récente de Kerbal Space Program 2, l’original mérite d’être redécouvert. Son mélange de rigueur scientifique et de chaos hilarant en fait une expérience unique qui mérite largement sa place parmi les perles du jeu vidéo.

Si vous avez toujours rêvé d’envoyer une fusée dans l’espace (et de la voir exploser dans la stratosphère par accident), Kerbal Space Program est un incontournable !

 


En quelques mots

Le monde du jeu vidéo regorge de titres qui n’ont pas eu le succès qu’ils méritaient. Que ce soit à cause d’un manque de communication, d’un lancement chaotique ou simplement d’un public trop restreint, ces 10 perles oubliées ont toutes laissé une empreinte indélébile dans le cœur de leurs joueurs.

De la guerre psychologique de Spec Ops: The Line aux aventures cauchemardesques de Alice: Madness Returns, en passant par la complexité stratégique de Supreme Commander: Forged Alliance et l’ingénierie spatiale délirante de Kerbal Space Program, ces jeux démontrent qu’il y a encore des trésors cachés à redécouvrir.

Alors, lequel de ces jeux allez-vous essayer en premier ? 🎮

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