Death Stranding 2: Une réussite critique marquante avant sa sortie

AutorArtículo escrito por Vivien Reumont
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Fecha de publicación24/06/2025
Image promotionnelle du jeu vidéo Death Stranding 2: On the Beach, mettant en scène le protagoniste principal Sam Porter Bridges, incarné par l’acteur Norman Reedus, tenant tendrement un bébé emmailloté dans ses bras. Sam, vêtu d’une combinaison de transport futuriste et d’un sac à dos chargé, regarde l’enfant avec une profonde émotion, dans une ambiance lumineuse et chaleureuse aux tons orangés. Le regard concentré de Sam et le contact intime entre les deux personnages traduisent un moment de forte connexion humaine, caractéristique de l’univers émotionnel et mystérieux de la franchise. Le logo du jeu apparaît à gauche de l’image, avec l’inscription « DEATH STRANDING 2 – ON THE BEACH » en lettres blanches élégantes. Ce visuel renforce l’aspect narratif et post-apocalyptique du titre, centré sur la reconstruction des liens humains dans un monde fragmenté, tel que conçu par Hideo Kojima.

Nous y sommes. Après des mois de teasing cryptique, de bandes-annonces énigmatiques et d’analyses à la loupe de chaque apparition publique d’Hideo Kojima, Death Stranding 2: On the Beach s’apprête à débarquer le 26 juin 2025, exclusivement sur PlayStation 5. Et à en croire la critique spécialisée, le jeu ne se contente pas de reprendre le flambeau: il le propulse vers de nouveaux sommets.

Le premier Death Stranding, sorti en 2019, avait divisé. Son approche atypique du gameplay, mêlant livraison de colis et métaphores philosophiques, avait dérouté autant qu’enthousiasmé. Cette suite, plus aboutie, semble avoir corrigé bien des maladresses tout en capitalisant sur l’univers unique que Kojima sait si bien façonner.

La presse internationale a donc rendu son verdict, et il est quasiment unanime: Death Stranding 2 est une réussite. Avec une moyenne de 90 % sur Metacritic (pour 95 critiques) et 92 % sur OpenCritic (48 critiques), le titre s’impose déjà comme un incontournable de l’année. Mais au-delà des chiffres, qu’est-ce qui fait la force de ce nouvel opus ? Et quels points méritent encore des ajustements ? Plongeons dans ce panorama critique.

 

Accueil critique général

 Metacritic & OpenCritic: scores et signification

À l’approche de sa sortie officielle, Death Stranding 2: On the Beach peut déjà se targuer d’un palmarès critique impressionnant. Sur Metacritic, la moyenne est de 90/100 établie à partir de 95 tests publiés. Un score élevé qui traduit un accueil enthousiaste de la part des journalistes spécialisés. Du côté de OpenCritic, la note grimpe à 92/100, avec 48 critiques recensées, consolidant davantage encore la réputation d’excellence du titre.

Ces agrégateurs jouent un rôle central dans l’industrie vidéoludique, en offrant une vision synthétique du consensus critique. Un score au-delà de 90 % signifie généralement que le jeu n’est pas seulement bon, mais qu’il excelle dans plusieurs domaines clés, que ce soit la direction artistique, le gameplay ou l’émotion qu’il suscite.

"Death Stranding 2 est un événement en soi. Ce n’est pas juste un jeu, c’est une déclaration artistique." — Critique d’IGN

 Réception de la presse spécialisée (Panorama des notes)

Au-delà des chiffres, ce sont les impressions globales qui dessinent le portrait d’un jeu profondément maîtrisé. De nombreuses rédactions ont été frappées par la maturité de cette suite, plus fluide, plus rythmée, et surtout plus accessible que son prédécesseur.

Les médias anglo-saxons comme Push Square et PlayStation LifeStyle ont attribué des notes parfaites (10/10), saluant une expérience émotionnelle transcendante et une maîtrise technique hors norme. D’autres, comme Eurogamer ou GameSpot, ont été un peu plus réservés, pointant des éléments comme le manque de prise de risque ou certains aspects narratifs qui peinent à se renouveler.

Il en résulte un consensus solide: Death Stranding 2 est un chef-d'œuvre technique et artistique, même s’il n’échappe pas à quelques critiques ciblées.

 

Points forts soulignés

 Graphismes et direction artistique: immersion visuelle

Ce qui saute aux yeux dès les premières minutes de Death Stranding 2, c’est son niveau graphique à couper le souffle. Bâti sur une version améliorée du Decima Engine, le jeu repousse les limites de ce que la PS5 peut proposer. Les environnements sont grandioses, chaque texture semble ciselée, et la modélisation des visages est hallucinante de réalisme.

L’atmosphère post-apocalyptique, baignée dans des teintes glaciales et des paysages désolés, conserve l’ADN du premier opus tout en atteignant une profondeur artistique supérieure. Les effets de lumière, les variations météorologiques et les animations fluides participent à une immersion totale, où l’on ne distingue parfois plus la frontière entre jeu et cinéma.

 Bande-son et ambiance sonore: une symphonie post-apocalyptique

La bande-son, comme toujours chez Kojima, joue un rôle central. Signée Ludvig Forssell, elle alterne avec brio entre des morceaux ambiants planants et des compositions plus intenses lors des séquences dramatiques ou d’action. Certaines musiques originales renforcent le sentiment de solitude, d’autres accompagnent les moments de tension avec une justesse impressionnante.

Ajoutez à cela une direction sonore extrêmement travaillée: les bruits de pas sur différentes surfaces, le souffle du vent, les battements de cœur lors des scènes stressantes... tout contribue à créer une atmosphère sensorielle inoubliable.

"Chaque son semble avoir été pesé, mesuré, et placé avec une précision chirurgicale." — Push Square

 Scènes d’action et rythme amélioré par rapport au premier opus

L’un des reproches majeurs faits au premier Death Stranding était son rythme souvent lent et contemplatif. Kojima semble avoir retenu la leçon. On the Beach propose désormais des phases d’action plus fréquentes et mieux intégrées dans le récit. Les affrontements sont plus dynamiques, mieux chorégraphiés, et offrent une variété d’approches qui enrichit l’expérience de jeu.

De plus, le rythme narratif a été largement rééquilibré: les moments calmes alternent plus naturellement avec les pics d’intensité. Le joueur est ainsi constamment impliqué, sans jamais avoir l’impression de stagner. Une réussite qui témoigne d’une meilleure maîtrise du tempo global.

 

Faiblesses et critiques récurrentes

 Peu de nouveautés majeures: l’innovation limitée

Si Death Stranding 2 excelle dans l’affinage de son gameplay et de sa narration, plusieurs critiques pointent une manque d’audace dans l’innovation. Le jeu repose toujours sur les fondations du premier opus, avec ses mécaniques de livraison, son monde fragmenté à reconnecter et ses séquences contemplatives.

Certains testeurs regrettent que les mécaniques de base n’aient pas été plus bousculées, et qu’il n’y ait pas eu davantage d’introduction de nouveaux systèmes de jeu ou d’outils révolutionnaires. En somme, Kojima a préféré peaufiner plutôt qu’innover, ce qui peut décevoir les joueurs en quête de surprise totale.

 Personnages secondaires trop en retrait

Autre point souvent souligné: la faible présence narrative des personnages secondaires. Là où Death Stranding avait su tisser des relations fortes avec divers protagonistes du réseau Chiral, cette suite laisse beaucoup de personnages dans l’ombre.

Le protagoniste principal, Sam Porter Bridges, reste central et puissant dans sa construction, mais ses compagnons de route manquent de développement ou de moments marquants. Un choix qui nuit légèrement à l’attachement émotionnel, pourtant si cher à l’univers Kojima.

 Livraisons trop simplifiées: challenge en baisse ?

Ironie du sort pour un jeu centré sur la livraison: plusieurs critiques regrettent que ces phases soient devenues presque trop faciles. Si les améliorations de gameplay visent à fluidifier l’expérience, elles semblent avoir supprimé une partie du challenge stratégique et logistique qui faisait la force du premier jeu.

Des outils automatisés, une topographie plus permissive et des itinéraires plus évidents réduisent considérablement la tension du trajet, pourtant essentielle au cœur de l’expérience Death Stranding. Certains joueurs risquent ainsi de ressentir une forme d’uniformisation dans le gameplay, moins exigeant mais aussi moins gratifiant.

 

Focus sur les notes des médias

L’une des preuves les plus tangibles du succès critique de Death Stranding 2: On the Beach réside dans les notes attribuées par les principaux médias spécialisés. Ces évaluations, souvent détaillées et exigeantes, dressent un panorama nuancé mais globalement très positif.

  • PlayStation LifeStyle: 10/10
    Le site évoque une œuvre magistrale, tant sur le plan émotionnel que visuel, parlant même d’un "chef-d’œuvre narratif" qui dépasse le simple cadre du jeu vidéo.
  • Push Square: 10/10
    Push Square félicite la vision artistique unique de Kojima, affirmant que On the Beach est "plus qu’une suite, c’est une affirmation créative complète".
  • Dexerto: 5/5
    Selon Dexerto, Death Stranding 2 est une leçon de mise en scène et de game design. L’expérience y est qualifiée de "saisissante", notamment grâce à sa bande-son.
  • GamingBolt: 10/10
    L’aspect contemplatif du jeu est ici vu comme une force, renforçant un propos philosophique puissant. La narration y est jugée brillante et les phases d’action exaltantes.
  • PlayStation Universe: 9,5/10
    Très élogieux, ce test met l’accent sur la maturité du scénario et sur les visuels "inégalés sur console". Quelques points sont toutefois retirés pour les faiblesses des quêtes secondaires.
  • IGN: 9/10
    Plus mesuré, IGN salue une réalisation technique superbe et un propos fort, tout en notant une certaine redondance dans le gameplay. Néanmoins, le titre est classé comme "immanquable".
  • Eurogamer: 4/5
    Eurogamer loue la richesse de l’univers et la solidité du gameplay, mais émet des réserves sur le manque d’évolution mécanique. Le jeu reste toutefois "profondément satisfaisant".
  • TheSixthAxis: 8/10
    Ici, l’histoire est perçue comme touchante mais un peu confuse, et les nouveautés jugées insuffisantes. L’expérience globale demeure puissante et bien réalisée.
  • GamesRadar+: 4/5
    Le jeu est reconnu pour son audace artistique et sa cohérence visuelle, mais certains choix de rythme divisent. On the Beach reste néanmoins "un voyage à ne pas manquer".
  • GameSpot: 7/10
    C’est la note la plus faible du lot. GameSpot critique un manque d’engagement dans certains arcs narratifs et un gameplay qui aurait gagné à être plus renouvelé. Néanmoins, la performance technique et l’univers restent salués.

Cette pluralité d’avis démontre que, malgré quelques faiblesses pointées ici ou là, la vision globale de Kojima est respectée, voire célébrée, par la majorité des critiques.

 

Ce que cela signifie pour l’industrie et les joueurs

 Impact sur la confiance envers Kojima Productions

Avec Death Stranding 2: On the Beach, Hideo Kojima consolide définitivement sa position de créateur incontournable dans le paysage vidéoludique contemporain. Après un premier opus clivant, ce second volet met tout le monde d’accord ou presque, prouvant que la vision artistique, même radicale, peut rimer avec reconnaissance critique et commerciale.

Le studio Kojima Productions, encore jeune sur la scène indépendante, en ressort grandi. La capacité de l’équipe à affiner une formule complexe et à livrer un produit aussi maîtrisé confère à la marque une crédibilité rare. Ce succès pourrait ouvrir la voie à plus de liberté créative dans le secteur, où les productions AAA tendent souvent à rester dans les sentiers battus.

"Kojima ne crée pas des jeux. Il façonne des expériences. Et l’industrie commence enfin à lui donner la place qu’il mérite." — GamingBolt

 Implications pour l’avenir de la série et des exclus PS5

L’autre gagnant de cette opération, c’est Sony, qui bénéficie d’une exclusivité PS5 aussi prestigieuse qu’ambitieuse. À l’heure où les géants du secteur cherchent à attirer des communautés fidèles autour de leurs consoles, disposer d’un titre aussi acclamé renforce la valeur perçue de la PS5 et peut inciter de nombreux joueurs à franchir le pas.

Concernant la franchise Death Stranding, ce second opus laisse entrevoir un avenir prometteur. Même s’il clôt certains arcs narratifs, il ouvre également de nouvelles perspectives. La question d’un troisième épisode est sur toutes les lèvres, et les bases posées ici laissent entrevoir un potentiel encore inexploré.

Enfin, ce succès pourrait encourager d’autres studios à s’attaquer à des projets atypiques, plus audacieux, dans une industrie souvent dominée par les suites à formule éprouvée. Death Stranding 2 prouve qu’il y a encore de la place pour l’expérimental à grande échelle.

 


En quelques mots

Death Stranding 2: On the Beach n’est pas seulement une suite réussie, c’est une consécration pour la vision singulière de Hideo Kojima. À la croisée des chemins entre cinéma et jeu vidéo, cette œuvre pousse les limites du médium, en raffinant une formule déjà ambitieuse.

Avec une réception critique exceptionnelle, des points forts unanimement salués — comme les graphismes, la bande-son ou la narration rythmée — et quelques bémols mesurés, ce second opus confirme la capacité de Kojima Productions à livrer une expérience vidéoludique hors normes. Les critiques adressées ne nuisent pas à la qualité globale du jeu, mais soulignent plutôt les attentes très élevées suscitées par le nom Kojima lui-même.

En somme, Death Stranding 2 s’impose déjà comme l’un des jeux majeurs de l’année 2025, et probablement comme un jalon important dans l’histoire du jeu vidéo contemporain. À la fois personnel et universel, le message porté par le jeu résonnera longtemps après sa sortie.

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