
Dans un monde où les réseaux sociaux façonnent nos perceptions, nos émotions… et parfois nos cauchemars, BrokenLore: UNFOLLOW s’apprête à frapper fort. Prévu pour le 16 janvier 2026 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC, ce jeu d’horreur surréaliste est bien plus qu’un simple thriller vidéoludique. Avec une atmosphère étouffante, une héroïne brisée mais déterminée, et un message social lourd de sens, UNFOLLOW veut plonger les joueurs dans un cauchemar à la fois intime et universel.
À la croisée de Silent Hill, Oxenfree et Observer, le jeu se distingue par une direction artistique troublante et une narration à double lecture : une histoire personnelle intense et une critique acerbe de notre époque numérique. Entre hallucinations, créatures cauchemardesques et notifications oppressantes, le joueur devra affronter bien plus que des monstres.
Mais BrokenLore: UNFOLLOW ne se contente pas de choquer : il interroge. Pourquoi suivons-nous des personnes qui nous détruisent en silence ? Pourquoi est-il si difficile de se déconnecter… même quand notre santé mentale en dépend ?
Présentation du jeu
Le pitch et les plateformes
Dans BrokenLore: UNFOLLOW, les joueurs incarnent Anne, une jeune femme victime de harcèlement numérique et social. Rongée par la culpabilité, l’isolement et des traumatismes non résolus, elle est propulsée dans un monde alternatif aussi dérangeant que symbolique. Ici, ses peurs prennent forme, et chaque zone est une métaphore vivante de son mal-être.
Le jeu sortira le 16 janvier 2026 sur PS5, Xbox Series X|S et PC, et il est déjà possible de tester une démo gratuite sur Steam, donnant un aperçu glaçant de l’univers dans lequel le joueur évoluera. Ce n’est pas un simple teaser technique : la démo contient des indices scénaristiques et des mécaniques clés qui seront au cœur de l’expérience complète.
Le studio et contexte de la sortie
Développé par un studio encore relativement discret, mais désormais très remarqué sur la scène indépendante, BrokenLore signe ici son entrée dans la cour des grands. Bien que peu d’informations circulent sur l’équipe, les premières impressions font état d’une maîtrise étonnante de l’ambiance, du design sonore et du rythme narratif.
Sortir en janvier est un choix stratégique : peu de gros titres concurrents, période calme propice à l’exploration d’œuvres plus expérimentales. Le jeu mise sur une communication centrée sur l’émotion et les ressentis, avec une volonté assumée de marquer les esprits plutôt que de plaire à tout prix.
Mécaniques et structures de jeu
L’utilisation du smartphone d’Anne et ses fonctions
Dans BrokenLore: UNFOLLOW, l’objet central n’est ni une arme ni une lampe torche, mais… un smartphone. Cet outil du quotidien devient ici une extension du traumatisme d’Anne. Notifications étranges, messages audio flippants, publications sociales toxiques… tout est pensé pour brouiller la frontière entre réalité et délire.
« Ce que tu vois sur ton écran pourrait bien te tuer dans la vraie vie… »
Le téléphone permet de résoudre des énigmes, interagir avec le monde surnaturel, mais aussi suivre l’évolution mentale d’Anne via des applications fictives. Chaque nouvelle fonction débloquée révèle une facette plus sombre de son passé et pousse le joueur à reconsidérer ce qu’il croyait comprendre.
Le gameplay repose donc sur une boucle immersive mêlant exploration, puzzle et narration interactive, où l’interface du téléphone devient un outil de survie… et un vecteur d’angoisse.
Les choix, les fins multiples et le symbolisme des monstres
L’un des aspects les plus intrigants du jeu réside dans son système de choix moraux. Les décisions prises – ou évitées – par le joueur influenceront non seulement le déroulé du récit, mais aussi l’apparence même des monstres. Certaines créatures sont littéralement façonnées par les regrets d’Anne ou les interactions toxiques qu’elle a subies.
Ce système de conséquences n’est pas là pour la forme : UNFOLLOW proposera plusieurs fins radicalement différentes, allant de la rédemption à la chute totale. Les dialogues, les chemins explorés, les souvenirs débloqués… tout compte.
Les monstres eux-mêmes ne sont pas de simples antagonistes. Ils représentent des figures bien réelles de notre société : la pression sociale, la honte publique, le voyeurisme numérique… Un miroir déformant, mais terriblement parlant, de nos propres démons.
Thèmes forts et portée sociale
Le harcèlement, les réseaux sociaux et la santé mentale
BrokenLore: UNFOLLOW n’est pas qu’un jeu d’horreur. C’est aussi un commentaire glaçant sur les dérives numériques de notre époque. En plaçant Anne, une jeune femme harcelée et brisée, au cœur de l’intrigue, les développeurs veulent pointer du doigt les effets insidieux des réseaux sociaux sur la psyché humaine.
« Le vrai monstre n’est pas celui qui crie dans l’ombre, mais celui qui commente sous ta photo. »
Le jeu met en scène les violences psychologiques vécues par Anne sous forme de flashbacks, de hallucinations et d’interactions toxiques simulées à travers des plateformes fictives. Ce réalisme dérangeant donne une dimension presque documentaire au récit. La solitude, le cyberharcèlement, la perte de repères… autant de thèmes abordés frontalement, mais avec une approche artistique forte, sans jamais sombrer dans la gratuité.
C’est aussi une rare tentative vidéoludique de traiter de la santé mentale avec autant de gravité et de nuances. L’instabilité psychique d’Anne n’est pas un prétexte scénaristique : c’est le moteur de l’expérience.
Le symbolisme dans l’horreur et l’univers surréaliste
Tout dans UNFOLLOW est symbolique. Chaque niveau, chaque créature, chaque interaction est une représentation d’un état émotionnel ou d’une blessure invisible. Les décors se tordent et réagissent à l’état d’esprit d’Anne, comme si le jeu lui-même ressentait sa peur.
Les influences visuelles mêlent surréalisme à la Lynch, psychédélisme dérangeant et esthétique post-Internet, avec des glitchs numériques, des interfaces déréglées et des paysages cauchemardesques. Le résultat ? Un univers unique, instable, où le réel se disloque à mesure que la vérité émerge.
Ce parti pris artistique donne au jeu une force narrative rare : ce n’est pas juste une histoire racontée, c’est une souffrance vécue, ressentie, incarnée.
Ce qu’il faut surveiller avant la sortie
La démo disponible sur Steam et ce qu’elle révèle
La démo jouable de BrokenLore: UNFOLLOW, disponible dès maintenant sur Steam, n’est pas un simple échantillon. Elle sert de véritable prologue interactif, introduisant les mécaniques de base, l’ambiance anxiogène, et une première confrontation marquante avec une entité surnaturelle.
Ce qui frappe immédiatement, c’est l’immersion sonore. Des chuchotements étouffés, des sons distordus, des bruits de notifications oppressants… la bande-son est un acteur à part entière. Elle accentue le malaise et joue avec les attentes du joueur. Certaines séquences se déclenchent non pas au moment attendu, mais dans des temps morts, brisant tout sentiment de sécurité.
Côté gameplay, la démo dévoile un niveau labyrinthique, où chaque détour semble être le reflet d’un souvenir ou d’un trauma d’Anne. Elle pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, ce qui est exactement ce qu’on attend d’un bon jeu d’horreur narratif.
Éléments prometteurs (graphismes, ambiance, voix, plateformes)
Au-delà de son propos fort, UNFOLLOW impressionne techniquement. Le jeu tourne de manière fluide, même dans les séquences les plus chargées en effets visuels. Les jeux de lumière dynamiques, les textures crayeuses et les distorsions visuelles créent un monde visuellement instable, parfait pour appuyer la perte de repères d’Anne.
L’ambiance est renforcée par un jeu d’acteur vocal crédible et émotionnellement chargé. Anne, doublée par une comédienne encore inconnue du grand public, livre une performance fragile mais puissante, qui ancre le joueur dans son vécu.
Enfin, la présence du jeu sur PS5, Xbox Series X|S et PC promet une expérience optimisée, sans compromis, sur les plateformes de dernière génération. Cela garantit à UNFOLLOW un lancement solide, avec une base de joueurs diversifiée.
En quelques mots
BrokenLore: UNFOLLOW s’annonce comme un titre à part dans le paysage vidéoludique actuel. Bien plus qu’un simple jeu d’horreur, c’est une œuvre introspective, poignante, qui utilise les mécaniques du jeu vidéo pour questionner notre rapport à la technologie, à la violence sociale, et à notre propre perception de la réalité.
Entre son ambiance oppressante, ses mécaniques innovantes et son propos engagé, UNFOLLOW pourrait bien devenir une référence dans le domaine de l’horreur narrative. Le studio, bien que jeune, semble avoir capté quelque chose de profondément humain et douloureux, et le transforme en un cauchemar fascinant.
Alors que le 16 janvier 2026 approche, la démo laisse présager une aventure aussi perturbante que mémorable. Une chose est sûre : il faudra garder les yeux bien ouverts… et peut-être penser à désactiver les notifications, pour de bon.