AutorArtículo escrito por Vivien Reumont
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Fecha de publicación04/02/2025
Image promotionnelle d’Achievement Industry présentant un classement sur le thème des jeux vidéo, intitulé : "NOTRE TOP 10 DES FRANCHISES QU’ON NE REVERA PROBABLEMENT PLUS". Le texte est affiché en lettres majuscules blanches et bleues sur un fond bleu foncé, avec des motifs de losanges turquoise dispersés dans les coins pour un effet graphique moderne.  En haut à gauche, le logo d’Achievement Industry est visible, représentant un trophée stylisé combiné à des éléments de manette de jeu, symbolisant l’univers du gaming.  Sur la droite de l’image, un personnage mystérieux en gros plan attire l’attention. Il porte une casquette noire, un masque couvrant le bas du visage, et un manteau en cuir sombre au col relevé, créant un style urbain et cyberpunk. Dans sa main droite, il tient un smartphone émettant une lueur bleutée, évoquant des thématiques de piratage et de surveillance. L’arrière-plan montre des gratte-ciel grisâtres et une structure urbaine métallique, renforçant l’atmosphère technologique et dystopique.  Cette composition visuelle suggère un contenu axé sur des franchises de jeux vidéo emblématiques, mais dont la suite semble incertaine, voire improbable. L’ambiance est à la fois nostalgique et intrigante, idéale pour capter l’attention des passionnés de jeux vidéo.

Le monde du jeu vidéo est un univers en perpétuelle évolution, où certaines franchises brillent de mille feux avant de s’éteindre, parfois sans crier gare. Entre des échecs commerciaux, des décisions stratégiques discutables, et des studios qui changent de cap, de nombreuses sagas autrefois emblématiques semblent aujourd’hui condamnées à l’oubli. Pourtant, ces licences ont marqué des générations de joueurs, suscitant nostalgie et espoir d’un éventuel retour triomphal.

Dans cet article, nous allons explorer 10 franchises majeures qui risquent de ne pas revoir le jour de sitôt. Certaines ont chuté après un reboot mal reçu, d’autres ont été victimes d’attentes trop élevées ou de choix éditoriaux douteux. De Saints Row à Dragon Age, voici un tour d’horizon de ces univers laissés en suspens, au grand désarroi de leurs fans.

 

Saints Row: L’échec du reboot a-t-il scellé son destin ?

Image promotionnelle du jeu Saints Row, mettant en avant un décor urbain inspiré du Far West moderne avec des éléments exagérés et un style artistique dynamique. Le ciel est d’un bleu vif, contrastant avec les bâtiments en briques rouges et les enseignes lumineuses rétro des magasins en contrebas.  Au centre, le titre "SAINTS ROW" est affiché en lettres blanches imposantes, partiellement stylisées avec des traits coupés, donnant un aspect audacieux et rebelle.  Quatre personnages principaux sont dispersés sur les toits et enseignes :  À gauche, un homme torse nu, tatoué, portant un pantalon décontracté et des baskets, est perché sur une enseigne de cinéma rétro indiquant "NOW SHOWING - Shotgun Chimp 2 - Coming Soon". Il tient deux pistolets avec une posture confiante et provocante. À côté de lui, une femme armée d’un fusil d’assaut, vêtue d’une tenue tactique sombre, est accroupie sur le bord du toit, prête à intervenir. Plus au centre, un homme en chemise bleue et gilet pare-balles, tenant un fusil à pompe, adopte une posture vigilante. Sur la droite, une autre femme est assise de manière décontractée au sommet d’une gigantesque enseigne rouillée en forme de tête de cow-boy moustachu, coiffée d’un chapeau usé. Elle tient un fusil de précision et arbore un look rebelle avec des vêtements sombres et un béret noir. L’environnement est rempli de détails : des enseignes vintage colorées pour des motels, des pharmacies ouvertes 24h/24, des cactus géants et des graffitis marquant l’ambiance anarchique propre à la série Saints Row. L’image respire l’énergie, le chaos contrôlé et l’attitude irrévérencieuse typiques de la franchise.

Le succès passé de la franchise

Lancée en 2006, Saints Row s’est rapidement imposée comme l’alternative déjantée à Grand Theft Auto. Là où GTA misait sur un réalisme sombre et cynique, Saints Row choisissait le chemin de l’absurde, flirtant avec l’humour irrévérencieux, des armes loufoques et des scénarios rocambolesques. Le troisième opus, Saints Row: The Third (2011), est souvent considéré comme le point culminant de la série, mélangeant habilement satire sociale et gameplay explosif.

Cependant, ce qui faisait autrefois la force de la saga a fini par devenir un fardeau. Saints Row IV (2013) poussait le curseur de l’absurde à son paroxysme avec des super-pouvoirs et des invasions extraterrestres, perdant peu à peu l’essence de ses débuts. L’identité de la franchise devenait floue, et l’intérêt des joueurs commençait à s’effriter.

 

Le reboot controversé et ses conséquences

En 2022, Volition tente un retour aux sources avec un reboot simplement intitulé Saints Row. L’idée était de réinventer la franchise en la modernisant pour une nouvelle génération de joueurs. Malheureusement, le résultat fut loin des attentes. Le jeu a été critiqué pour son écriture fade, ses bugs techniques, et un ton qui semblait manquer d’audace par rapport à ses prédécesseurs. Le reboot peinait à trouver un équilibre entre l’héritage chaotique de la série et une approche plus "sérieuse" censée attirer un public plus large.

Les ventes décevantes et les critiques acerbes ont eu des répercussions immédiates. Volition, le studio derrière la saga depuis ses débuts, a été fermé en 2023, marquant un coup dur pour l’avenir de Saints Row. Sans son développeur historique et face à un échec commercial, il est peu probable que la franchise fasse un retour prochainement.

“La série a perdu ce qui la rendait unique: cette capacité à ne pas se prendre au sérieux, tout en offrant un gameplay solide et amusant.” — un constat partagé par de nombreux fans déçus.

 

Dead Space: Un retour qui n’a pas ravivé la flamme

Image promotionnelle du jeu Dead Space, mettant en avant une atmosphère sombre et oppressante, caractéristique de la franchise. Sur la droite de l’image, on voit de dos le protagoniste principal, Isaac Clarke, vêtu de sa célèbre combinaison spatiale renforcée. L’armure est en métal usé et tachée de sang, avec des lignes lumineuses bleu-vert néon sur le casque et la colonne vertébrale, servant d’indicateurs de santé dans le gameplay.  Au centre de l’image, le titre du jeu "DEAD SPACE" est affiché en lettres capitales usées et métalliques, légèrement illuminées par une lueur blanchâtre, donnant un effet de détérioration et de mystère.  À l’arrière-plan, dans une brume sombre et inquiétante, des silhouettes menaçantes de nécromorphes, des créatures grotesques aux membres allongés et déformés, se dressent. Leurs postures sont agressives, avec des bras levés et des griffes acérées, prêtes à attaquer. La faible lumière qui les éclaire accentue leur apparence terrifiante.  L’ensemble de l’image baigne dans des tons sombres et métalliques, avec des effets de grain rappelant les visuels des vieux écrans de surveillance, renforçant l’ambiance de survival horror et de science-fiction propre à Dead Space. Cette composition évoque le sentiment d’isolement, de tension constante et de lutte désespérée pour la survie dans un environnement spatial hostile.

L’impact du remake

Sorti en 2008, Dead Space s’est imposé comme un chef-d'œuvre du survival-horror, plongeant les joueurs dans l’ambiance oppressante de l’USG Ishimura, un vaisseau spatial infesté de créatures cauchemardesques, les Nécromorphes. Le jeu a été salué pour son atmosphère angoissante, son gameplay innovant axé sur la "démembrement stratégique", et sa bande sonore glaçante. Son succès a donné naissance à deux suites, mais la franchise a connu un déclin avec Dead Space 3 (2013), critiqué pour son orientation trop axée sur l’action au détriment de l’horreur.

En 2023, EA a tenté de raviver la flamme avec un remake du premier Dead Space. Développé par Motive Studio, ce remake a su capturer l’essence du jeu original tout en modernisant les graphismes et le gameplay. Il a reçu des critiques globalement positives pour sa fidélité à l’œuvre d’origine et ses améliorations techniques. Pourtant, malgré cet accueil favorable, les ventes n’ont pas été à la hauteur des attentes d’EA, ce qui a laissé planer des doutes sur la pérennité de la franchise.

 

Pourquoi l’avenir semble incertain malgré le potentiel

Le problème de Dead Space réside dans la difficulté à convertir la nostalgie des fans en succès commercial durable. Bien que le remake ait réussi à séduire les amateurs de la première heure, il n’a pas suffisamment attiré de nouveaux joueurs pour garantir la rentabilité à long terme. De plus, la concurrence est rude dans le genre du survival-horror, avec des franchises comme Resident Evil qui continuent de dominer le marché grâce à des remakes et des nouveaux opus bien plus populaires.

EA, connu pour ses décisions axées sur la rentabilité, pourrait hésiter à investir à nouveau dans une série qui, malgré un fort capital nostalgique, n’a pas généré les bénéfices escomptés. L’avenir de Dead Space est donc en suspens: la franchise possède un potentiel indéniable, mais sans un succès commercial éclatant, il est peu probable que nous voyions de sitôt un nouvel opus ou une suite directe au remake.

“Le remake était une lettre d’amour aux fans, mais dans une industrie dominée par les chiffres, l’amour ne suffit pas toujours.”

 

Deus Ex: Un futur cyberpunk en pause prolongée

Image promotionnelle du jeu Deus Ex: Mankind Divided, mettant en avant le personnage principal, Adam Jensen, dans un style futuriste et cyberpunk. Jensen est représenté en gros plan, légèrement de profil, tenant une arme futuriste près de sa poitrine avec son bras cybernétique noir et argenté aux détails mécaniques sophistiqués.  Il porte des lunettes de soleil noires intégrées à son visage, ainsi qu’une armure technologique noire aux textures métalliques. Son visage est marqué par une barbe soignée et une expression déterminée, renforçant son allure de héros stoïque.  L’arrière-plan est dominé par des formes géométriques en éclats, ressemblant à des fragments de verre ou des structures digitales, dans des tons sombres de noir et de gris. Au centre, derrière Jensen, une lumière dorée intense crée un halo lumineux, contrastant avec l’obscurité environnante et accentuant les détails de son armure.  Cette composition visuelle met en avant l’univers dystopique de Deus Ex, où les thématiques de la cybernétique, de l’augmentation humaine et des conflits technologiques sont au cœur de l’intrigue. L’atmosphère est à la fois sombre et futuriste, soulignant le mélange de technologie avancée et de tensions sociales caractéristiques de la série.

Le triomphe de Human Revolution

Lancée en 2000, la franchise Deus Ex a marqué un tournant dans le monde du jeu vidéo grâce à son approche novatrice mêlant RPG, infiltration et narration complexe. Le premier opus, salué pour sa profondeur philosophique et sa liberté d’action, est rapidement devenu un classique. Cependant, c’est avec Deus Ex: Human Revolution (2011) que la série a véritablement connu un renouveau. Le jeu a su capturer l’essence du cyberpunk avec une direction artistique brillante, des thématiques sur le transhumanisme et un gameplay flexible permettant aux joueurs d’aborder les missions de multiples façons.

Le succès critique et commercial de Human Revolution a ravivé l’intérêt pour la franchise, ouvrant la voie à une suite ambitieuse: Deus Ex: Mankind Divided (2016). Cependant, malgré des améliorations graphiques et de gameplay, le jeu a souffert d’une intrigue inachevée, perçue comme un simple "chapitre" d’une histoire plus vaste. Cela a laissé les fans sur leur faim, frustrés par un récit qui semblait s’arrêter en plein élan.

 

Les raisons de la mise en veille de la série

Le principal problème de Deus Ex réside dans sa gestion par Square Enix, l’éditeur de la franchise à l’époque. Mankind Divided n’a pas rencontré le succès commercial espéré, en grande partie à cause d’une communication maladroite et d’une monétisation critiquée (avec des microtransactions jugées inutiles dans un jeu solo). Face à des résultats financiers décevants, Square Enix a décidé de mettre la série en pause, préférant concentrer ses ressources sur des franchises plus rentables.

En 2022, Eidos Montréal, le studio derrière Human Revolution et Mankind Divided, a été racheté par Embracer Group. Si ce changement a ravivé un mince espoir parmi les fans, aucune annonce concrète n’a été faite concernant un nouvel opus. Pire encore, des restructurations internes ont conduit à des licenciements massifs, réduisant les chances de voir la saga reprendre vie à court terme.

“Dans un monde où le cyberpunk est redevenu tendance grâce à des titres comme Cyberpunk 2077, l’absence de Deus Ex est un paradoxe douloureux pour ses fans.”

 

Banjo-Kazooie: L’icône de la plateforme laissée à l’abandon

Image promotionnelle colorée du jeu Banjo-Kazooie, mettant en avant un style graphique 3D rétro emblématique de l’ère Nintendo 64. Au centre, on voit les deux personnages principaux : Banjo, un ours brun amical avec un short bleu et un sac à dos, et Kazooie, un oiseau rouge vif au bec jaune, déployant ses ailes en sortant du sac de Banjo avec une expression malicieuse.  À droite, la sorcière Gruntilda, l'antagoniste principale, est représentée avec une peau verte, un nez crochu couvert de verrues, des dents pointues et des yeux exagérément grands. Elle porte un chapeau de sorcière noir et une écharpe violette, affichant un sourire diabolique tout en tendant une main griffue vers les héros.  En arrière-plan, des éléments de la jungle luxuriante et des collines rocheuses remplissent la scène, avec des personnages secondaires cachés dans la végétation. En bas à gauche, un crâne doré animé est visible, tenant un puzzle brillant en forme de pièce dorée, un objet emblématique du jeu.  Le titre du jeu "BANJO-KAZOOIE" est écrit en lettres majuscules colorées, avec des couleurs vives (jaune, rouge et bleu), positionné de manière dynamique au-dessus des personnages. L’ambiance générale est joyeuse et aventureuse, reflétant parfaitement l’univers excentrique et humoristique de Banjo-Kazooie.

Le charme intemporel des premiers jeux

Sorti en 1998 sur la Nintendo 64, Banjo-Kazooie est rapidement devenu un pilier du jeu de plateforme 3D. Développé par Rare, le duo improbable formé par l’ours Banjo et l’oiseau sarcastique Kazooie a séduit les joueurs grâce à son univers coloré, son humour décalé, et son gameplay ingénieux. Le jeu proposait des mondes ouverts remplis de secrets à découvrir, des personnages excentriques et des énigmes qui stimulaient la réflexion sans jamais sacrifier le plaisir de l’exploration.

Le succès de Banjo-Kazooie a donné naissance à une suite, Banjo-Tooie (2000), qui a su capitaliser sur les forces du premier opus tout en enrichissant l’univers du jeu. Ces titres sont encore aujourd’hui considérés comme des classiques du genre, souvent cités aux côtés de Super Mario 64 pour leur influence sur le développement des jeux de plateformes modernes.

 

Rare et la difficulté de relancer la franchise

Malheureusement, le destin de Banjo-Kazooie a basculé lorsque Rare a été racheté par Microsoft en 2002. Ce changement de cap a marqué un tournant dans la stratégie du studio, qui s’est progressivement éloigné des jeux de plateformes au profit d’autres genres. En 2008, Banjo-Kazooie: Nuts & Bolts est sorti sur Xbox 360, mais le jeu a déçu les fans historiques. Abandonnant en grande partie les mécaniques de plateforme pour se concentrer sur la construction de véhicules, il a été perçu comme une trahison de l’esprit original de la série.

Depuis lors, la franchise est restée en sommeil, malgré des appels incessants de la communauté pour un véritable retour aux sources. L’apparition de Banjo et Kazooie dans Super Smash Bros. Ultimate (2019) a ravivé l’espoir, prouvant que l’intérêt pour la série est toujours bien présent. Pourtant, Microsoft n’a montré aucun signe concret de vouloir relancer la franchise avec un nouvel opus digne de ce nom.

Le principal obstacle réside dans l’évolution de l’industrie: le genre de la plateforme 3D est aujourd’hui dominé par des franchises bien établies comme Mario ou des titres indépendants qui ont su réinventer la formule. Microsoft semble réticent à investir dans un projet qui, bien qu’adoré par les nostalgiques, n’offre pas de garanties commerciales solides à grande échelle.

“Banjo-Kazooie représente une époque où l’innovation rimaient avec simplicité et plaisir. Mais dans un marché dominé par des productions AAA et des mondes ouverts gigantesques, il semble que l’ours et son oiseau soient restés coincés dans un passé que l’industrie refuse de revisiter.”

 

Watch Dogs: Le hacking est-il devenu obsolète ?

Une promesse technologique pas totalement tenue

Lors de sa révélation à l’E3 2012, Watch Dogs a créé un véritable séisme dans l’industrie du jeu vidéo. Ubisoft promettait une expérience révolutionnaire où le joueur incarnerait un hacker capable de contrôler une ville entière grâce à son smartphone. L’idée de manipuler les feux de circulation, d’espionner les habitants en temps réel et de détourner des systèmes de surveillance offrait un concept rafraîchissant, en phase avec les préoccupations modernes sur la vie privée et la cybersécurité.

Cependant, la sortie du premier Watch Dogs en 2014 a été entachée par une controverse majeure: le "downgrade" graphique. Le rendu final du jeu était bien en deçà de la démonstration initiale, ce qui a provoqué la colère des joueurs. Malgré cela, le jeu a connu un succès commercial grâce à son marketing efficace et à son gameplay novateur, même si son héros, Aiden Pearce, a été critiqué pour son charisme limité.

Avec Watch Dogs 2 (2016), Ubisoft a corrigé le tir en adoptant un ton plus léger et coloré, avec un protagoniste plus attachant, Marcus Holloway. Ce deuxième opus a été bien accueilli par la critique pour sa vision optimiste de la technologie et son gameplay plus fluide. Pourtant, malgré des améliorations évidentes, la franchise peinait à s’imposer durablement face à des mastodontes comme GTA V.

 

Le déclin progressif de l’intérêt des joueurs

Le coup de grâce est venu avec Watch Dogs: Legion (2020), qui proposait un concept audacieux: jouer n’importe quel personnage dans la ville de Londres. Sur le papier, l’idée était brillante, mais dans la pratique, elle a dilué l’attachement émotionnel des joueurs à un protagoniste central. L’absence d’un héros charismatique et une histoire peu captivante ont rendu l’expérience impersonnelle, malgré des innovations techniques intéressantes.

De plus, le gameplay basé sur le hacking, autrefois au cœur de l’identité de Watch Dogs, a progressivement perdu de son impact. Ce qui était perçu comme révolutionnaire en 2014 semblait déjà daté en 2020, dans un marché où l’intelligence artificielle, les mondes ouverts massifs et les mécaniques complexes dominaient.

Ubisoft, confronté à des difficultés internes et à des performances financières mitigées pour Legion, a choisi de mettre la franchise en pause. L’absence d’annonces concernant un nouvel opus, combinée à la concurrence féroce dans le genre des jeux d’action en monde ouvert, laisse penser que Watch Dogs pourrait bien avoir été "déconnecté" pour de bon.

“Le hacking était un concept séduisant, mais sans une histoire forte et des personnages mémorables, Watch Dogs a prouvé qu’un bon gameplay ne suffit pas à maintenir une franchise en vie.”

 

The Evil Within: Le survival-horror dans l’ombre de Resident Evil

Image promotionnelle du jeu The Evil Within 2, illustrant une atmosphère oppressante et macabre propre au genre survival horror. Au centre de l’image, on voit le protagoniste, Sebastian Castellanos, représenté en tons de gris, presque statufié, avec un regard intense et sérieux. Il tient un pistolet pointé vers le bas, ses mains entrelacées dans une posture de prière, laissant transparaître à la fois détermination et désespoir. Sa barbe légèrement négligée et ses cheveux clairs renforcent l’apparence d’un homme marqué par la souffrance.  Des mains spectrales, aux doigts longs et griffus, émergent d’un fond trouble et organique, semblable à de la matière visqueuse, agrippant Sebastian par les épaules et les bras. Des visages fantomatiques déformés, à l’expression tourmentée, semblent flotter dans cette matière blanchâtre, créant une ambiance d’horreur psychologique et de cauchemar.  À droite, le titre du jeu "THE EVIL WITHIN 2" est affiché en lettres majuscules rouges, avec un style graphique angulaire et tranchant. La lettre "I" du mot "WITHIN" s’étire vers le bas en formant une pointe acérée, évoquant une dague ou un pieu, symbole de danger et de violence.  L’arrière-plan est dominé par des textures marbrées noires et blanches, rappelant des fissures ou des veines sombres, renforçant l’aspect malsain et dérangeant de l’image. L’ensemble transmet un sentiment de peur, d’isolement et de lutte contre des forces surnaturelles terrifiantes, caractéristiques de The Evil Within 2.

Un concept innovant mais une exécution mitigée

Lorsque The Evil Within a été annoncé en 2014, les fans de survival-horror ont immédiatement retenu leur souffle. Pourquoi ? Parce que le jeu était dirigé par Shinji Mikami, le créateur légendaire de Resident Evil 4, un titre considéré comme l’un des meilleurs de l’histoire du genre. L’idée était simple mais prometteuse: revenir aux racines de la peur psychologique tout en y intégrant des mécaniques modernes, avec une ambiance oppressante et des créatures cauchemardesques sorties tout droit des pires cauchemars.

The Evil Within proposait une atmosphère sombre, un univers dérangeant et un gameplay axé sur la survie pure, avec des ressources limitées et des ennemis terrifiants. Cependant, malgré ces qualités, le jeu a souffert de plusieurs défauts: une optimisation technique laborieuse, une narration confuse et des mécaniques parfois frustrantes. Si l’ambiance était réussie, le rythme du jeu et certains choix de design ont divisé la communauté.

En 2017, The Evil Within 2 a tenté de corriger le tir en adoptant une structure plus ouverte et en approfondissant le développement des personnages, notamment celui de Sebastian Castellanos. Ce deuxième opus a été mieux reçu que son prédécesseur, mais il n’a pas réussi à s’imposer face aux mastodontes du genre, notamment le retour en force de Resident Evil avec ses remakes et Resident Evil 7.

 

Pourquoi Tango Gameworks a changé de direction

Le destin de The Evil Within a été scellé en grande partie par le changement de cap de Tango Gameworks. Après avoir livré deux jeux dans la même franchise, le studio, désormais sous l’égide de Bethesda, a décidé de s’éloigner du survival-horror pour explorer de nouveaux horizons. Cette décision a donné naissance à Ghostwire: Tokyo (2022), un jeu d’action-aventure à la première personne avec des éléments surnaturels, bien différent de l’ambiance sombre et claustrophobique de The Evil Within.

Mais la véritable surprise est venue avec Hi-Fi Rush (2023), un jeu de rythme coloré au ton léger, à mille lieues de l’univers horrifique de leurs précédents titres. Ce changement radical montre que le studio préfère désormais expérimenter de nouvelles idées plutôt que de s’enfermer dans un genre spécifique.

De plus, la concurrence dans le domaine du survival-horror est aujourd’hui particulièrement féroce. Entre les remakes acclamés de Resident Evil, l’émergence de nouveaux titres comme The Callisto Protocol (malgré son accueil mitigé), et des jeux indépendants innovants, The Evil Within n’a tout simplement pas réussi à se démarquer durablement.

“Quand on est l’élève du maître de l’horreur, il est difficile de sortir de l’ombre de son propre héritage. The Evil Within avait du potentiel, mais il n’a jamais réussi à devenir l’icône qu’il aspirait à être.”

 

Shenmue: Le rêve inachevé de Yu Suzuki

Image promotionnelle du jeu Shenmue III, mettant en avant les deux personnages principaux, Ryo Hazuki et Shenhua Ling, dans un style graphique en 3D détaillé. À gauche, Ryo Hazuki est représenté avec son expression sérieuse et déterminée. Il porte sa veste en cuir marron emblématique, un t-shirt blanc, et a un pansement sur la joue droite, rappel de ses nombreux combats.  À ses côtés, Shenhua Ling se tient légèrement tournée vers lui, arborant un regard calme et confiant. Elle porte un béret jaune clair assorti à sa tunique traditionnelle, avec une ceinture rouge nouée à la taille, incarnant ses racines rurales et son lien spirituel avec l’intrigue du jeu.  En arrière-plan, un médaillon géant orné d’un phénix doré et d’un orbe rouge brille faiblement, entouré de flammes qui forment un cercle incandescent au sol. Le décor est sombre, semblant représenter une grotte mystique ou un site archéologique ancien, baigné d’une lumière tamisée et de particules flottantes, créant une atmosphère mystérieuse et énigmatique.  À droite, le titre du jeu "Shenmue III" est écrit en lettres dorées élégantes, avec un style calligraphique qui reflète l’influence culturelle asiatique du jeu. L’image évoque des thèmes d’aventure, de quête personnelle et de mysticisme, fidèles à l’univers riche de la série Shenmue.

L’attente interminable pour le troisième opus

Lorsqu’il est sorti en 1999 sur la Dreamcast, Shenmue était bien plus qu’un simple jeu vidéo: c’était une révolution. Dirigé par Yu Suzuki, l’un des développeurs les plus influents de SEGA, Shenmue proposait un monde ouvert d’un réalisme inédit pour l’époque, avec des PNJ dotés de routines quotidiennes, des cycles jour/nuit, des mini-jeux, et même des distributeurs de boissons fonctionnels. Ce mélange unique d’aventure, d’enquête et de QTE (Quick Time Events) a captivé les joueurs, bien que ses ventes n’aient pas suffi à couvrir son énorme budget de développement.

Shenmue II (2001) a poursuivi l’épopée de Ryo Hazuki, déterminé à venger la mort de son père dans une Chine virtuelle méticuleusement détaillée. Cependant, malgré son ambition, le jeu n’a pas rencontré le succès commercial escompté, en grande partie à cause du déclin de la Dreamcast et de la situation financière précaire de SEGA à l’époque.

Pendant des années, Shenmue III est devenu une sorte de légende urbaine dans le monde du jeu vidéo. Les fans réclamaient désespérément la suite de l’histoire inachevée, tandis que Yu Suzuki exprimait régulièrement son désir de conclure la saga. Ce n’est qu’en 2015, lors de l’E3, que le rêve est devenu réalité grâce à une campagne Kickstarter qui a explosé tous les records. L’espoir renaissait enfin.

 

L’accueil tiède de Shenmue III et ses conséquences

Sorti en 2019, Shenmue III s’est malheureusement heurté à un obstacle de taille: il est resté figé dans le passé. Le jeu a conservé une approche de gameplay très datée, avec des mécaniques rigides et une progression narrative lente qui ne correspondaient plus aux standards des jeux modernes. Bien que certains fans de la première heure aient apprécié cette fidélité à l’esprit original, la plupart des nouveaux joueurs ont trouvé l’expérience frustrante et dépassée.

L’histoire, censée répondre aux nombreuses questions laissées en suspens depuis des années, a également déçu. Au lieu de conclure la saga, Shenmue III s’est contenté d’étirer l’intrigue, laissant les fans avec encore plus d’interrogations. Ce choix narratif a été perçu comme un manque de respect envers une communauté qui avait attendu près de deux décennies pour obtenir des réponses.

Le résultat ? Des ventes modestes et des critiques mitigées. Même avec la passion de Yu Suzuki et le soutien des fans, Shenmue III n’a pas réussi à relancer durablement la franchise. Aujourd’hui, l’avenir de la série est plus incertain que jamais. Yu Suzuki a exprimé son souhait de continuer l’histoire, mais sans financement solide ni l’engouement des grandes plateformes, Shenmue IV semble être un rêve qui restera peut-être inachevé.

“Shenmue est la preuve qu’il est parfois dangereux de ressusciter des légendes. Le poids des attentes est souvent plus lourd que celui de la nostalgie.”

 

Oddworld: Un univers unique qui n’a pas su évoluer

Image promotionnelle du jeu Oddworld: Soulstorm - Enhanced Edition, mettant en avant le personnage principal, Abe, une créature extraterrestre de l'espèce des Mudokons. Abe est représenté en gros plan sur la droite de l'image, avec une expression à la fois anxieuse et déterminée. Sa peau est d'un gris bleuté avec des textures détaillées, et ses grands yeux jaunes vifs aux pupilles orange contrastent fortement avec le fond sombre. Sa bouche est cousue avec des cicatrices en forme de croix, symbole emblématique du personnage.  Abe porte un sac en bandoulière usé sur son épaule, rappelant son rôle de leader d'une rébellion. Il serre les poings près de sa poitrine, montrant des tatouages tribaux gravés sur ses bras. Derrière lui, des lueurs colorées ondulent, formant des traînées de lumière violettes, jaunes et rouges qui ajoutent une touche d'énergie et de mysticisme à l'image.  Sur la gauche, le titre du jeu est affiché en lettres blanches stylisées : "ODDWORLD: SOULSTORM" en police majuscule élégante, avec en dessous la mention "ENHANCED EDITION", soulignant cette version améliorée.  Le fond est entièrement noir, mettant en valeur Abe et les effets lumineux, créant un contraste fort qui attire l’attention sur le personnage et renforce l'ambiance sombre et dystopique propre à la série Oddworld. L'image évoque des thèmes de rébellion, de libération et de lutte contre l’oppression, au cœur de l’univers du jeu.

Le succès de la nostalgie avec les remakes

Lancé en 1997 avec Oddworld: Abe's Oddysee, la série Oddworld s’est immédiatement démarquée par son univers sombre et satirique. Développé par Oddworld Inhabitants, le jeu offrait un mélange de plateforme et de réflexion dans un monde dystopique peuplé de créatures étranges. Le personnage principal, Abe, un esclave d’une usine de viande cherchant à sauver ses compagnons Mudokons, est rapidement devenu une icône grâce à son charisme atypique et son gameplay innovant basé sur la "communication" plutôt que la violence directe.

Fort de ce succès, Oddworld: Abe's Exoddus a suivi en 1998, consolidant la réputation de la franchise. Cependant, la transition vers la 3D avec des titres comme Munch's Oddysee (2001) et Stranger's Wrath (2005) a marqué un tournant. Bien que ces jeux aient été bien accueillis, ils n’ont pas réussi à atteindre l’aura des premiers opus, en grande partie à cause d’une direction artistique et de mécaniques de gameplay qui s’éloignaient de l’essence originale de la série.

Face à des difficultés financières et des changements dans l’industrie, le studio a fait une pause prolongée avant de revenir sur le devant de la scène avec des remakes. Oddworld: New ‘n’ Tasty! (2014) a été un remake fidèle d’Abe’s Oddysee, modernisant les graphismes tout en conservant le gameplay classique. Ce retour aux sources a ravivé l’intérêt des fans nostalgiques, prouvant que la série avait encore un certain capital sympathie.

 

Les limites de la formule pour séduire un nouveau public

Malgré ce regain d’intérêt, la sortie de Oddworld: Soulstorm en 2021 a mis en lumière les limites de la franchise. Présenté comme une réimagination d’Abe’s Exoddus, le jeu tentait d’élargir l’univers avec des mécaniques de gameplay plus complexes et une narration plus ambitieuse. Cependant, Soulstorm a été critiqué pour ses nombreux bugs, une IA défaillante, et des problèmes de rythme, gâchant l’expérience pour de nombreux joueurs.

Le principal défi de Oddworld réside dans son incapacité à évoluer de manière significative. Bien que l’univers et le ton satirique restent uniques, le gameplay repose sur des mécaniques qui paraissent datées dans un paysage vidéoludique dominé par des productions aux concepts plus dynamiques. De plus, la série a du mal à attirer un nouveau public, en grande partie parce qu’elle s’appuie trop sur la nostalgie des fans de la première heure sans offrir d’innovations suffisamment convaincantes.

Oddworld Inhabitants, dirigé par Lorne Lanning, continue d’exprimer son attachement à la série, mais l’absence d’un véritable succès commercial récent rend incertain l’avenir de la franchise. Sans un changement de cap audacieux ou une réinvention complète, il est probable que Oddworld reste coincé dans un cycle de remakes et de réinterprétations sans parvenir à réellement se réinventer.

“Oddworld a toujours été un monde à part, mais peut-être trop à part pour un marché qui évolue sans cesse. La créativité ne suffit pas si elle ne sait pas se renouveler.”

 

Mirror’s Edge: Le parkour vidéoludique à bout de souffle ?

Image promotionnelle du jeu Mirror's Edge, mettant en avant l’héroïne principale, Faith Connors, sur la gauche de l’image. Faith est représentée en gros plan, avec un regard déterminé et perçant, ses yeux légèrement plissés fixant quelque chose hors champ. Elle arbore sa coiffure caractéristique : un carré noir aux mèches effilées. Son maquillage est distinctif, avec un trait noir épais en forme de larme inversée sous son œil droit, symbole emblématique de son apparence.  Faith porte un débardeur noir laissant entrevoir un tatouage tribal stylisé sur son épaule gauche. Sa peau est légèrement hâlée, reflétant son mode de vie actif en tant que "runner", des messagers agiles qui se déplacent librement à travers les toits de la ville.  En arrière-plan, on distingue une ville futuriste minimaliste composée de gratte-ciels et de structures géométriques aux tons blancs et bleutés, créant un contraste saisissant avec le rouge éclatant du logo. L’environnement urbain est baigné de lumière blanche intense, accentuant l’esthétique épurée et lumineuse propre à l’univers du jeu.  En haut à droite, un bandeau rouge vif incliné porte le logo du jeu : "MIRROR'S EDGE" écrit en lettres blanches modernes et stylisées, accompagné d’un symbole en forme d’aile géométrique.  L’ensemble de l’image transmet une sensation de vitesse, de liberté et de rébellion, des thèmes centraux de Mirror's Edge, où la fluidité des mouvements de parkour et l’opposition à un régime autoritaire sont au cœur de l’expérience.

Un concept audacieux mais un public de niche

Sorti en 2008, Mirror’s Edge a marqué les esprits grâce à son approche unique du gameplay en vue à la première personne. Plutôt que de suivre la voie des FPS traditionnels centrés sur le combat, le jeu misait sur le parkour, la fluidité des mouvements et une esthétique minimaliste. Le joueur incarnait Faith Connors, une "coureuse" défiant un régime totalitaire en livrant des messages dans une ville futuriste ultra-contrôlée.

Visuellement, Mirror’s Edge se distinguait par sa palette de couleurs épurée: des environnements urbains d’un blanc éclatant, ponctués de touches de rouge vives servant à guider le joueur. Ce style artistique audacieux, couplé à une bande-son électronique envoûtante signée Solar Fields, conférait au jeu une identité forte. Le gameplay, axé sur la vitesse et la fluidité, offrait des sensations grisantes, notamment lors des courses-poursuites sur les toits des gratte-ciels.

Cependant, malgré des critiques positives pour son originalité, le jeu n’a pas rencontré un succès commercial massif. Son scénario peu développé, des combats maladroits et une durée de vie courte ont limité son impact auprès d’un public plus large. Mirror’s Edge est rapidement devenu un "jeu culte", apprécié par une niche de fans passionnés, mais sans véritable percée grand public.

Les raisons de son abandon par EA

En 2016, EA a tenté de relancer la franchise avec Mirror’s Edge Catalyst, présenté comme un reboot explorant les origines de Faith. Le jeu élargissait l’univers avec un monde ouvert et des missions variées. Cependant, malgré des améliorations techniques, Catalyst a souffert des mêmes défauts que son prédécesseur: une narration fade, des combats peu convaincants et un gameplay répétitif à la longue.

Le principal problème de Mirror’s Edge réside dans son positionnement. Trop différent des FPS traditionnels pour séduire les amateurs de sensations fortes, mais pas assez abouti en termes de narration pour captiver les fans de jeux d’aventure. De plus, dans un marché où les mondes ouverts et les jeux d’action à fort potentiel narratif dominent, Mirror’s Edge peinait à justifier sa place.

EA, un éditeur connu pour ses franchises à succès comme FIFA, Battlefield, ou Apex Legends, n’a pas vu de raison de continuer à investir dans une série qui n’offrait pas de retour sur investissement significatif. Depuis l’échec commercial relatif de Catalyst, la franchise est en sommeil, et aucune annonce n’a été faite concernant un éventuel retour.

“Mirror’s Edge était une course contre le vent: rapide, grisant, mais éphémère. Parfois, l’innovation pure ne suffit pas à maintenir une franchise en vie dans un marché qui valorise la rentabilité avant tout.”

 

Dragon Age: L’échec de The Veilguard, un coup dur pour la franchise

**Texte alternatif détaillé :**  Image promotionnelle du jeu *Dragon Age: The Veilguard*, représentant trois personnages principaux dans une pose héroïque et déterminée. L'ambiance est sombre et épique, baignée par la lueur chaude des flammes provenant de torches fixées sur des structures en pierre, typiques d'un univers médiéval fantastique.  Au centre de l’image se trouve un **archer**, un homme à la peau foncée, au regard intense et sérieux. Il porte une **cape violette ornée de motifs brodés** et un symbole distinctif sur la poitrine. Son équipement inclut des **gantelets en cuir** et un **arc finement décoré**, qu'il tient fermement, prêt à être utilisé. Sa posture droite et confiante en fait le personnage principal de la composition.  À gauche, un personnage plus exotique attire l'attention : un **guerrier aux cornes recourbées** décorées de gravures lumineuses. Il ou elle possède une **longue tresse blanche** tombant sur une armure faite de **feuilles d'émeraude imbriquées**, donnant un aspect à la fois naturel et surnaturel. Ce personnage brandit des **haches doubles** au design complexe, renforçant son apparence de combattant redoutable.  À droite, une **mage** vêtue d’une **armure métallique dorée** aux détails raffinés. Elle porte un **diadème en forme de lame** sur la tête et tient un **bâton magique surmonté d’un cristal lumineux**. Sa posture est à la fois gracieuse et assurée, incarnant la sagesse et le pouvoir mystique.  En bas à droite de l’image, le logo du jeu est affiché :   **"DRAGON AGE: THE VEILGUARD"** en lettres blanches stylisées, accentuant l'identité épique de la franchise.  L’arrière-plan est légèrement flou, mais des **ruines imposantes** et des **étincelles flottantes** dans l’air renforcent l’atmosphère dramatique de la scène, suggérant un monde en guerre, rempli de magie et de légendes.

Un développement chaotique et des attentes non comblées

Depuis son lancement en 2009 avec Dragon Age: Origins, la saga Dragon Age s’est imposée comme une référence du RPG occidental. Développé par BioWare, le premier opus offrait une expérience immersive, avec un univers riche, des personnages complexes et des choix moraux ayant un impact significatif sur le déroulement de l’histoire. Dragon Age II (2011) a cependant divisé les fans en raison de son développement précipité et de ses environnements répétitifs, mais Inquisition (2014) a su redorer le blason de la franchise, remportant même le titre de "Jeu de l’année" aux Game Awards.

Pourtant, malgré ce succès, la série est entrée dans une longue période d’incertitude. L’annonce de Dragon Age: The Veilguard (anciennement connu sous le nom de Dreadwolf) avait ravivé l’espoir des fans, impatients de découvrir la suite des intrigues politiques et des conflits magiques qui définissent l’univers de Thédas. Malheureusement, le projet a rapidement montré des signes de fragilité.

Le développement de The Veilguard a été marqué par des changements de direction fréquents, des départs de figures clés chez BioWare, et des restructurations internes. BioWare, autrefois synonyme d’excellence en matière de RPG, a connu des revers avec des titres comme Mass Effect: Andromeda et surtout Anthem, un échec critique et commercial qui a fragilisé la réputation du studio.

 

Comment cet échec pourrait impacter l’avenir de la série

À sa sortie, The Veilguard n’a pas réussi à convaincre. Malgré des graphismes soignés et des tentatives de moderniser le gameplay, le jeu a été critiqué pour son manque d’innovation, des mécaniques de combat trop simplifiées, et une narration moins ambitieuse que celle des précédents opus. Pour une franchise dont l’identité repose sur des choix narratifs profonds et des intrigues complexes, cela a été un coup dur.

L’accueil tiède du public et des critiques a mis en lumière un problème plus vaste: BioWare semble avoir du mal à retrouver la magie de ses débuts. Le studio est désormais confronté à un dilemme: continuer à investir dans une franchise qui perd de sa superbe ou se concentrer sur de nouveaux projets plus prometteurs. Avec la pression constante d’Electronic Arts, l’éditeur de la série, qui privilégie les performances commerciales avant tout, il est difficile d’imaginer un avenir radieux pour Dragon Age.

De plus, le marché des RPG a évolué. Des titres comme The Witcher 3, Elden Ring ou encore Baldur’s Gate 3 ont redéfini les attentes des joueurs en matière de narration et de gameplay. Dans ce contexte, Dragon Age risque de sembler dépassé s’il ne parvient pas à se réinventer de manière significative.

“Dragon Age a été un phare pour les amateurs de RPG, mais aujourd’hui, sa lumière vacille. Il ne suffit plus d’avoir un nom prestigieux: il faut savoir évoluer sans trahir ses racines.”

 


En quelques mots

Le monde du jeu vidéo est impitoyable. Même les franchises les plus emblématiques, celles qui ont marqué des générations de joueurs, peuvent disparaître dans l’ombre des échecs commerciaux, des choix stratégiques discutables ou simplement de l’évolution des goûts du public. Saints Row, Dead Space, Deus Ex, Banjo-Kazooie, Watch Dogs, The Evil Within, Shenmue, Oddworld, Mirror’s Edge et Dragon Age ont tous connu des hauts et des bas, mais partagent un point commun: leur avenir est incertain.

Ce qui ressort de ces exemples, c’est qu’aucune franchise n’est à l’abri. Le succès passé n’est jamais une garantie de pérennité. Qu’il s’agisse de concepts novateurs qui n’ont pas su évoluer, de remakes incapables de raviver la flamme ou de suites mal conçues, chaque série a été victime d’un enchaînement de décisions qui ont freiné, voire gelé son développement.

Cependant, dans l’industrie du jeu vidéo, rien n’est gravé dans le marbre. Des franchises autrefois oubliées peuvent renaître de leurs cendres grâce à des remakes réussis, des reboots inspirés ou l’intervention de studios passionnés. Après tout, qui aurait parié sur le retour triomphal de Resident Evil avec ses remakes ou sur le succès phénoménal de Baldur’s Gate 3 ?

En fin de compte, tant qu’il y aura des fans pour se souvenir de ces univers et des développeurs pour croire en leur potentiel, l’espoir d’un retour, même lointain, ne disparaîtra jamais totalement.

“Dans l’industrie du jeu vidéo, chaque fin est potentiellement un nouveau départ. Il suffit d’un déclic, d’une idée, d’un rêve… pour que la magie opère à nouveau.”

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